Dans ce guide consacré à l’écriture, je vais partager avec vous tout ce qui pourra vous aider à atteindre un autre niveau de conscience par vos mots.
Nous y explorerons des techniques d’écriture, mais l’essentiel ne sera pas là : l’essentiel sera de toucher l’invisible, le beau, le spectaculaire. Nous n’y chercherons pas une rime, mais des moments où, suspendus à votre incroyable poésie, nous pourrons dire : « voici un vrai auteur ». Et, par de simples mots, vous transformerez tout ce qui est, a été et sera.
Voici pour vous une formation gratuite qui contient la base théorique sur la façon d’écrire une histoire :
J’ai réalisée cette formation il y a 10 ans, à une époque où je n’avais pas un bon matériel de captation visuel ou sonore, elle est donc assez rudimentaire, mais ne vous fiez pas à sa forme ou ma voix nassillarde de l’époque. Les informations qu’elle délivre sont le fruit d’années de réflexions, ce qui vous aidera, j’en suis certain, à développer les bons réflexes dans votre processus créatif.
Guide(s) complémentaire(s) : Publier un livre sur amazon
Trouver la force d’écrire un livre
Écrire un livre est un bonheur, mais cela demande davantage de forces mentales que de talents, je vous propose donc de voir quelques considérations relatives à l’écriture afin de bien vous préparer avant de passer aux choses sérieuses.
Livres de fiction et de non-fiction
Il existe 2 grandes familles de livres que vous pouvez écrire:
- Les livres de fiction.
- Les livres de non-fiction.
Pour faire simple, un livre de fiction est un livre qui va raconter une histoire inventée. Et un livre de non-fiction va plutôt ressembler à un guide construit autour d’un problème important pour une audience.
- Le monde de Narnia est un livre de fiction
- Le miracle morning est un livre de non-fiction.
Parfois, cela peut prêter à confusion, par exemple un livre de Proust raconte parfois la réalité, mais reste de la fiction. Il se peut aussi que vous n’ayez ni envie d’écrire une histoire inventée ou un guide, mais plutôt de la poésie ou encore un manifeste politique. Dans cette situation le manifeste politique est de la non-fiction, tout comme la poésie, mais ils seront à positionner dans le sous-genre essai ou poésie.
Ecrire une histoire pour dénoncer quelque chose
Les histoires de fiction ont un grand pouvoir sur notre imaginaire collectif. Elles nous présentent des modèles d’humanités possibles, des façons de nous comporter dans différentes situations. Quand Victor Hugo écrit « Les misérables », il le fait animé d’une volonté de dire quelque chose de fort à ses lecteurs, de leur envoyer un message puissant à travers ces personnages que la vie n’a pas épargné, mais à l’âme incroyable.
Aucun auteur n’est jamais vraiment « neutre » en écrivant une histoire de fiction. Comme je vous l’explique dans ma formation à l’écriture d’un livre, on a toujours quelque chose à dire en commençant à écrire, et c’est cette raison cachée qui va nourrir notre créativité et donner un caractère unique à notre livre.
Personne au monde n’écrira jamais un livre comme celui que vous allez écrire. Vous êtes unique, et votre livre le sera aussi. Même s’il est possible qu’à ce stade, vous ayez l’impression de rien avoir à dire ou raconter.
S’aider de livres d’écriture n’est intéressant qu’à court terme
Le premier réflexe que nous avons lorsque nous commençons à écrire un livre, c’est de compulser des manuels d’écritures. Des conseils laissés par de grands écrivains, et aujourd’hui de chercher sur internet. Mais là ou nous cherchons des techniques d’écriture, nous ne trouvons que des exercices d’écriture, ou des conseils qui soit ne résonnent pas en nous, soit sont totalement inapplicables à notre cas personnel.
Je pense notamment aux livres de ce type :

Et encore une fois pour une bonne raison, personne ne pourra jamais écrire un livre comme le vôtre. Votre façon d’écrire est déjà unique, elle va déjà probablement à contre-courant des règles académiques de français, ou des conseils que vous pouvez trouver dans des guides d’écriture, à des ateliers d’écriture, ou dans des livres.
Je ne nie pas que quelques-uns de ces livres d’écritures vous seront utiles (je reprends parfous des conseils que j’ai pu y glaner dans ce guide), mais cela fait beaucoup de temps et d’énergie dépensé pour éviter l’acte fondamental que fait un écrivain : écrire des livres…
Vous connaissez probablement la maxime :
« C’est en forgeant qu’on devient forgeron. »
Et bien, en voici une autre :
« C’est en écrivant un best seller qu’on devient best seller. »
Vous voulez écrire un livre? Commencez à l’écrire tout de suite et limitez-vous à 4 manuels d’écriture, pas plus. Vous former pendant des années ne rendra pas vos textes meilleurs. Mais écrire, rencontrer des difficultés, suer, pleurer, se confronter au public, échouer, oui.
Heureusement avec les conseils de cet article, plus la formation à l’écriture que je vous propose pour le compléter, vous aurez déjà une base essentielle pour ne plus jamais échouer et toujours terminer les livres que vous commencerez.
Ecrire un livre est avant tout un combat contre soi-même
Les vrais écrivains terminent des livres. Les amateurs se contentent de les commencer.
Un de plus grand obstacles à l’écriture d’un livre c’est vous même. Ce n’est jamais une histoire de talent ou de temps. Mais plutôt de notre rapport au talent et à la persévérance.
« Le talent » est un mot qui suppose que des personnes sont doués dans certains domaines, et d’autres non par une sorte de magie. Et même, si on a souvent une « attirance » naturelle pour quelque chose parce qu’on y a des prédispositions comme le sport, ou l’écriture. Le talent est un mot à banir de votre vocabulaire.
Vous n’écrivez pas un livre pour montrer votre talent au monde. Vous écrivez un livre pour qu’il soit lu de A à Z par un public.
C’est là un autre problème de l’écrivain amateur, il a tellement peur ou est tellement fier de lui, que son obsession par rapport au concept de talent va l’amener à ne jamais montrer son livre à d’autre, ou à le publier par peur du rejet. Il a peur que quelqu’un lui dise :
Non, tu n’as pas de talent.
Ce qui entre nous, ne veut absolument rien dire… Bon, certains vont croire en avoir plus qu’ils n’en ont réellement (quelqu’un qui va vendre un nombre d’exemplaires important pourra oublier pourquoi il écrit, c’est un truc qui nous arrive à tous, à des degrés différents toute l’année.)
Gardez à l’esprit que le vrai talent, c’est de terminer tous les livres que vous commencez à écrire. Car c’est dur, vraiment dur… Et dans la société dans laquelle nous vivons, l’accent est mis sur la gratification instantanée, les plaisirs faciles, les distractions. Alors qu’un écrivain ce n’est pas ça, c’est quelqu’un qui écrit des livres, que ces livres soient bon ou mauvais, qu’il ai du talent ou non, tout ça ne compte pas. Ce qui compte c’est de se poser et de « pondre » des livres.
Vous pouvez utiliser un stylo, une plume, une machine à écrire. Peu importe, mais il va falloir évrire ces putains de livres…
Achever l’écriture d’un livre c’est une chance de le voir devenir populaire
Tous vos livres ne seront pas des succès. Avant de voir un de ses manuscrits publiés, Stephen King en a écrit des dizaines d’autres dans sa cave, sa chambre d’ado, ou sa caravane, dont peut-être 4 ou 5 refusés par tous les éditeurs et maisons d’éditions américaines.
Ecrire un livre pour avoir du succès est un mauvais plan de carrière, commencer un livre pour le terminer et le distribuer à plein de lecteurs potentiels ou publier un livre sur amazon, ça en revanche, c’est un super plan… Même si votre premier roman, ou votre premier livre de non-fiction fait un bide monumental (ce qui est souvent le cas), il aura le mérite d’exister, et de montrer la preuve de votre détermination.
C’est d’ailleurs un des dilemmes principaux chez les artistes. Dois-je écrire pour être populaire? Pour gagner de l’argent ? Construire un roman inoubliable? Avoir un livre publié? Me faire plaisir?
Je pense sincèrement qu’aucune de ces questions n’est bon pour notre santé mentale d’auteurs indépendants, ou d’auteurs tout court. Parce que ce qui compte c’est de terminer son livre. Aucun artiste ne peut dire laquelle de ses œuvres, ou lequel de ses ouvrages deviendra un succès, tout ce qu’il peut faire c’est faire comme Stephen King, continuer à écrire des livres chaque matin depuis son sous-sol et voir ce qu’il se passe ensuite.
Si vous manquez d’idées pour écrire votre livre
Si le plus important est de terminer son livre. C’est bien sur plus dur à faire quand on manque d’idées. Cela vient souvent du manque de préparation en amont de l’écriture (autrement dit de savoir ce qu’on va mettre dans le livre).
Dans ma formation pour écrire un livre, je vous enseigne ma technique qui me permet de rassembler des informations et de déjà presque avoir écrit le livre (disons 15%) avant d’avoir écrit la première page. Elle consiste principalement à structurer toutes les informations sur une seule et immense carte mentale (comme un immense tableau), c’est ce que font les scientifiques lorsqu’ils recherchent à résoudre un problème mathématique, il écrivent leur raisonnement et calculs sur plusieurs tableaux, voire un mur entier. Heureusement, si vous n’avez pas 15 murs, et 10 tableaux, vous pouvez aujourd’hui utiliser des logiciels informatiques.
En vérité, dans mon travail préparatoire, plutôt que sur ordinateur, j’effectue souvent sur une feuille, sur laquelle, je vais coller d’autres feuilles au fur et à mesure de mes besoins pour agrandir la surface.
Ce qui schématiquement ressemble à ça :
C’est ce qu’on appelle du mindmapping, sauf que pour ma part, je commence ce mindmapping dès l’instant où je commence à imaginer un livre. C’est à dire que si je pense créer un livre sur la justice, ma technique va être assez simple. Je vais prendre 4 ou 5 oeuvres majeures qui ressemblent à la mienne, puis je vais noter les bons mots ou les bonnes idées de ces livres sur une feuille A4 pendant ma lecture.
Ce qui vulgairement va ressembler à ça :
Puis une fois que j’ai rempli mes feuilles, j’élimine au fur et à mesure les idées en les gribouillant afin de les réintégrer dans la mindmap finale :
Parfois, il m’arrive même de retrouver des résidus de production comme ça dans mes archives :
Ceux-là sont plus des notes (ma version feuille à raturer plus tard donc) qu’une mindmap qui ont servi à la création de mon livre intitulé rien à foutre, qui est un livre sur la souveraineté individuelle. En faisant cette image, j’étais déjà en train de « cartographier le sujet ».
S’inspirer sans voler
La majorité des artistes sont des voleurs, en fait nous agissons comme des réalisateurs de film qui regarderait le film d’un autre. Là où le spectateur voit une histoire, nous nous décortiquons les idées, la mise en scène, et tout les éléments su’on peit emprunter pour répondre à notre nécessité de proposer la meilleure oeuvre au lecteur.
C’est une phase du travail très agréable car on ne fait pas que recopier les bonnes idées, on en ajoute aussi au fur et à mesure en écrivant celles des autres, car elles vont nous en inspirer d’autres.
Depuis que je suis tombé par hasard sur la thèse de Souad BENSAADA au sujet des perturbations endocriniennes induites ou non par le soja, j’ai réalisé à quel point le travail d’un(e) auteur(e) se rapprochait du travail du thèsard :
Comme Souad qui à émit une hypothèse, puis essayé d’aller la confirmer par des études. Ce que l’auteur fait c’est prendre des fragments chez les autres (qu’ils soient mort ou vivant) pour tenter de construire un modèle logique et sensoriel issu de sa propre vision des choses jusqu’à ce qu’il marche.
Plus jamais de page blanche en procédant ainsi
Il vous faudra au moins un mois de travail complet pour élaborer une carte mentale basée sur votre idée d’histoire de fiction ou un sujet à traiter, mais une fois fait, vous aurez déjà fait au moins 15 % du travail en ayant prit plaisir à lire de nouveaux auteurs, eu des inspirations géniales grace à eux et fait avancer votre projet. Mais surtout, vous aurez toujours ensuite des idées pertinentes et originales à disposition et ne risquerez plus jamais la page blanche.
Organiser son temps d’écriture
Voici comment structurer vos sessions d’écriture, maximiser votre concentration et transformer chaque moment disponible en une opportunité de créer. Que vous soyez auteur débutant ou expérimenté, ces stratégies vous aideront à donner forme à vos idées sans vous laisser submerger par le chaos du quotidien.
Trouver le temps d’écrire un livre
Tout le monde à le temps d’écrire un livre. En revanche, tout le monde n’est pas totalement maître de son temps. Mais même si vous avez une vie de famille très active, si vous écrivez 500 mots chaque jours (ce qui représente à peu près 30 à 45 minutes de travail), quand vous couchez les enfants par exemple, vous pouvez écrire un livre de plus de 180 000 mots par an.
Votre temps et moment d’écriture devra s’adapter à vos conditions de vie et à votre personnalité. Par exemple, pour moi qui me reveille seul, c’est lorsque je me réveille et avec des boules quies dans les oreilles et sur mon téléphone que j’écris le mieux, mais ça n’a pas toujois été ainsi. Autrefois, j’aimais par exemple écrire de 17h à 20 heures sur mon ordinateur, ou plus insolite, écrire sur des carrés de papiers toilettes avec les fesses engourdies (et ça reste l’un de mes supports d’écriture préféré).
Donc la première chose à vous demander devrait être :
« Quel est l’horaire idéal où je ne serais pas dérangé ? »
Et ensuite :
« Sur quel support ? »
Théoriquement c’est le soir où le matin, je ne vous conseille pas la nuit car cela vous empêchera de bien dormir et pour le support, je pense qu’un carnet de notes ou un ordinateur que vous n’utilisez que pour écrire sont idéaux, car ils permettent de déconnecter un peu avec le téléphone qu’on use beaucoup trop.
À propos du temps nécessaire pour terminer un chapitre
Lorsqu’on travaille sur un chapitre, on veut qu’il soit parfait, et le temps que notre cerveau se soit réelement préparé à bien travailler, il peut se passer une heure (souvenez-vous des examens où vous aviez deux heures pour imaginer un texte à partir de rien, c’est le même effort que vous demandez à votre esprit), et tout ce que vous produirez avant cette heure sera nul.
Deux choix s’imposera donc à vous :
- Accepter vos lignes les plus nulles.
- Passer toute la journée à terminer un chapitre qui sera excellent.
La logique ou l’éthique professionnelle voudrait que vous fassiez le premier choix, mais c’est le deuxième choix le plus efficace et intelligent, car vous devez bien comprendre une chose, la première version du livre que vous allez pondre ne sera jamais assez bonne, vous allez donc la réécrire sans cesse, jusqu’à en être satisfait la 21eme fois.
Imaginez-vous comme da vinci
Leonard de vinci était réputé pour ne jamais rendre les travaux qui lui étaient commandés dans les temps, et la science moderne nous a permi de découvrir pourquoi. Derrière les travaux terminés, il y en avait des autres en dessous.
On raconte qu’il pouvait passer des heures à effleurer un sourire de son pinceau, à reprendre un éclat de lumière dans un regard, puis à s’arrêter brusquement, insatisfait, pour tout recommencer le lendemain. Ses toiles n’étaient pas seulement des commandes, mais des expériences sans fin, des laboratoires d’invention.
C’est aussi ainsi que vous devez considéter l’écriture, essayez de la décoreler de l’activité consistant « à écrire un livre » ou « d’écrire quelque chose de bien », ou même de finir un chapitre cette semaine.
Prenez plutot un chrono ou une période dédié dans la journé et dite-vous :
« Voilà, j’écris 1 heure aujourd’hui et je m’arrete. »
Même si vous pensez que ce que vous avez écrit aujourd’hui c’est de la merde, ce n’est pas grave, continuez à avancer sur la suite, et faites un immense brouillon comme ça jusqu’à la fin du livre. Ensuite, reprenez le chapitre un et commencez à réécrire tout le livre autant de fois que nécessaire jusqu’à la version finale et c’est ainsi que petit à petit, fort de l’expérience accumulée au fil des pages de brouillon du projet, ça deviendra vraiment bon.
Fixez-vous des deadlines symboliques que vous ne respecterez jamais
Tout le monde est capable de respecter une date butoire, et elles sont de formidables outils de projections pour nous pousser à aller de l’avant.
Par exemple dans votre vie, vous pouvez dire :
« Dans 6 mois, je suis marié et enceinte. »
Ou pour revenir sur notre thème :
« Le 1er janvier 2026, jaurais terminé et publié ce livre. »
Cette date ou ce délais doivent rester symbolique parce qu’un auteur est aussi incapable d’estimer le temps que va lui prendre l’écriture d’un livre qu’un géant du BTP. Aucun projet ne se ressemble, j’ai par exemple dèjà écrit des livres en 3 semaines et d’autres en six mois.
Nos livres sont comme des bébés immatures que l’on met au monde
Pour moi les deadlines sont comme des engagements à accélérer un peu le mouvement, le simple fait d’en fixer nous rends plus efficace et c’est l’essentiel.
Dans le cas où vous auriez une vraie deadline professionnelle, ce que vous pouvez faire c’est vous fixer des deadlines en avance. Par exemple si on vous dit de rendre le teavail pour le 1er juin, vous vous la fixez pour le 1er mai, ainsi s’il n’est pas humainement possible de respecter la première, le travail fourni pour essayer malgrè tout, vous permettra d’atteindre la vraie deadline malgrès tout.
Pour que le processus soit encore plus efficace, je vous invite à ne pas vous contenter de 2 deadlines, mais d’en fixer au moins 5, prenez le 1er chaque mois comme ça c’est facile à retenir.
Puis même si c’est irréaliste, dites vous :
« D’ici 1 mois, j’aurais terminé mon livre. »
C’est ce qu’on appelle la loi de Parkinson dont le principe est que travail s’étale de façon à occuper tout le temps disponible pour son achèvement. Autrement dit, si vous vous donnez un mois pour accomplir une tâche, vous mettrez plus ou mois un mois si c’est humainement possible.
Si vous échouez à respecter la date butoire
Une échéance ratée ne signifie pas que vous avez échoué : elle a surtout servi à vous mettre en mouvement et à accélérer votre travail. Même si vous ne respectez pas exactement la date, vous aurez avancé plus vite que si vous n’aviez fixé aucune limite.
Fixer une échéance vous permet de diriger votre effort, de savoir exactement où concentrer votre énergie, tout en vous rendant comptable de ce que vous accomplissez. Même si la date n’est pas respectée à la lettre, vous aurez avancé plus efficacement et consciemment que sans limite aucune.
Prenez donc un tableau ou un post it et écrivez :
C’est une chose que vous pouvez aussi subdiviser par micro-taches, par exemple terminer un chapitre, réécrire un paragraphe, ainsi plutôt que de viser une deadline sur la totalité, vous vous concentrez sur une petite tàche qui vous donnera un sentiment d’accomplissement après l’avoir terminé, par exemple je suis aussi en train d’utiliser un post it calé sur 3 jours pour terminer le reformatage de ce guide.
Travaillez avec un chronomètre
Pour ne pas vous laisser posséder par vore oeuvre et faire comme j’ai pu le faire dans le passé en m’enfermant dans une cave et en n’en sortant pas pendant deux mois pour écrire un livre (c’est comme ça que j’ai passé la période du covid haha), il est important que vous définissiez une limite au temps quotidien que vous passez à écrire, c’est une bonne façon de rendre la loi de parkinson encore plus efficiente.
Pour ma part, j’ai désormais défi ce temps à un cycle minimum de 1 heure avec un autte de 1 heure en option quand j’ai le temps.
Je programme donc mon chronomètre comme ceci :
Une ou deux heures c’est court, et en fait c’est ce qu’il faut, car écrire consiste souvent à repouser une forme de résistance mentale pour écrire la prochaine ligne. Sauf que les lignes à venir se chiffrent en milliers, ce qui fini par engendrer une mécanique mentale très néfaste si vous faites ça toute la journée, un peu comme le type qui userait de marteau piqueur toute la journée et qui la nuit reverrait encore de marteau piqueur.
Cumuler plusieurs sessions de travail en une
Si vous n’avez pas la possibilité ou la patience de libérer 1 heure par jour, vous pouvez aussi cumuler plusieurs heures sur un seul jour.
Vous pouvez gérer ça avec une simple application de gestion de liste avec des cases à cocher, moi j’utilise google notes :
Je qualifie mon travail de « cartographe des idées » et je le défini en 14 sessions de travail (14 heures d’écriture ou de travail de création par semaine) et il y a certains jours ou je vais en cumuler 3 ou 4 et d’autres où je ne ferais rien parce que je nnai pas le temps ou dèjà mangé mon crédit hebdo. L’important n’est pas de ne manquer aucun jour ou de travailler plus, mais de respecter la limite absolue de 14 heures de travail hedomadaire, c’est important de s’auto tracker (me rendre comptable) comme ça parce que sinon moi j’écrirais 80 heures par semaine et ne ferais rien d’autres, alors qu’avec une limite de 14 sessions, je suis forcé de trouver autre chose à faire et m’ouvrir à d’autres activités.
L’exposition à l’excès de contraintes doit être limité
L’être humain est capable d’une résistance hors norme, tout comme il est capable d’excès improbable. Écrire un livre peut mener à cela, l’auteur qui vous parle aijourd’hui a écrit plus de 10 livres en 5 ans, donc il connait bien le sujet des excès en matière d’écriture, parfois il m’est même arrivé d’écrire pendant 19 heures par jour pendant 1 semaine, autrement dit juste en s’arretant pour manger et pisser.
Je pense faire partie des gens à la personnalité extrême, c’est à dire que par exemple j’achète rarement des gâteaux, car je sais que le paquet sera mangé entièrement, je ne sais pas dire juste un et j’arrête, et comme j’ai le même problème en écriture, j’utilise un chronomètre et si ce n’est pas suffisant, je défini un laps de temps ou mon orfinateur ou ma box coupe la connexion internet.
Dites-moi :
« Vous trouvez ça violent ou non ? »
En fait, c’est frustrant, mais ça vous préserve de l’excès de travail et sur le long terme, c’est positif, puisque vous installez des heures fixes d’écriture, une routine de travail et les heures cumulés créé une oeuvre que vous auriez peut être abandonné en travaillant pleinement quelques jours et en perdant la motivation face à l’immensité de travail le reste du temps.
L’acte d’écriture c’est comme l’amour, il se renforce avec un peu d’absence et il est plus intense s’il est court
Il vous faut considérer l’écriture comme j’écris ces guides, c’est à dire à la façon d’un brouillon inachevé et c’est ainsi que vous devriez considérer chaque projet jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien à écrire ou modifier pour qu’il sonne juste.
Plus vous passez de temps sur un projet et plus vous le détesterez ou le trouverez nul, non pas parce qu’il l’est vraiment mais plutôt parce que votre surrimplication ou votre présence constante dans le projet finira par troubler votre jugement.
C’est ainsi qu’en relisant vos textes bien des années après, vous vous direz :
« Putain, j’étais génial(e) avant. »
Ou alors :
« J’ai l’impression que c’est un(e) qui a écrit ça. »
C’est l’effet formidable qu’à le fait de ne pas se surrimpliquer dans un projet, la distance, le recul par rapport à lui, vous permet d’y voir plus clair. Un même phénomène s’exerce en amour, si vous vous cantonnez à votre rôle de mari ou femme en essayant de le jouer au mieux, la relation marchera, en revanche si vous tombez dans le piège de l’amour, vous allez vous surrinvestir et vous finirez par lasser, décevoir ou effrayer l’être aimé.
L’acte fondamental, c’est d’écrire
Si vous voulez bien écrire, il faut oublier toutes les attentes que vous projetez à travers l’écriture telles que la reconnaissance, le respect, la satisfaction de l’ego.
Vous ne devez pas écrire pour plaire à un public, ni même parce qu’écrire semble fondamental pour vous, vous devez écrire pour écrire et ne pas avoir peur d’être lu, même si ce n’est pas extraordinaire.
Si ça peut vous aider à surmonter vos blocages, parfois je m’imagine comme un medecin balançant des ordonances au visage de ses patients et disant :
« Alea jacta est (le sort en est jeté). »
Plus que mon côté Césarien, je crois que c’est ine idée fondamentale, quand le chrono sonne, même si vous n’avez pas fini d’écrire un mot, vous devez abandonner tout ce que vous avez à l’esprit et tout arrêter, oubliant toutes conséquences à ne pas terminer une ligne, ayez l’audace de faire ça, et vous n’en aurez que plus d’amour et d’idées nrillantes en revenant à la table d’écriture le lendemain.
Bien construire son histoire
Une histoire ne tient pas seulement à son style, mais surtout à sa structure. La construire solidement, c’est donner au lecteur un fil conducteur clair, une progression qui capte son attention et une cohérence qui rend le récit vivant et mémorable.
Trouver un concept excitant
Pour avoir une idée d’histoire originale, vous pouvez jeter un oeil aux histoires proposées par les lecteurs de reedsy. C’est en anglais mais il y en a de très sympas si vous prenez la peine de les traduire.
C’est plein de créativité, en voici deux prises au hasard :
L’important avec un concept, c’est qu’il attire la curiosité. Qu’il provoque la fameuse question :
« Et maintenant, que va-t-il se passer?»
Les concepts proposés par ce site sont de très bonne base. Évident, il faudra les retravailler un peu pour les rendre plus intéressant et plus accrocheurs.
Cela peut être tout simple comme avec le concept ici :
« Une équipe de scientifique téléporte avec succès une pomme. Elle réapparaît avec une trace de dent à l’extérieure. »
On peut le rendre plus fort juste en ajoutant un élément de curiosité :
« Une équipe de scientifique téléporte avec succès une pomme. Elle réapparaît avec une trace de dent à l’extérieure accompagné d’un mot les invitant à en envoyer une caisse. »
Dans tout concept fascinant, il y a un élément de curiosité, une idée qu’on appelle déréalisante. Pour la trouver je vous conseille d’utiliser la formule …
« Et si….(il se produisait ceci ou cela). Que se passerait-il? »
Cela vous permettra la plupart du temps de créer un concept fort et d’écrire un livre passionnant à partir de ça…
Pour les livres de non-fiction
Dans le cas d’un livre de non fiction, le concept de votre livre tournera souvent autour du problème/du besoin le plus important pour votre audience. Mais rien ne vous empêche de l’écrire autour d’un concept original.
Voici quelques exemples de titres de livre de non-fictions connus simples qui sont construit autour d’un concept :
- La semaine de 4 heures (besoin de l’audience : gagner des l’argent en ne faisant presque rien).
- Réfléchissez et devenez riche (besoin de l’audience : devenir riche).
- Le manager minute (besoin de l’audience : manager plus rapidement).
- L’art de la victoire (besoin de l’audience : être un gagnant).
Et des plus conceptuels, qui eux sont des concept en eux même :
- Le miracle morning (besoin de l’audience : changer de style de vie).
- Avaler le crapaud (besoin de l’audience : être plus productif).
- Les hommes viennent de mars, les femmes de venus (besoin de l’audience : mieux comprendre le sexe opposé).
Quand un concept est excitant, il suffit à lui seul à justifier l’achat du livre. Il porte en lui ce qu’on appelle une proposition de valeur unique en marketing.
Structurer son histoire
Dans mes jeunes années créatives, j’avais une sorte de fascination pour le modèle du mono-mythe que Joseph Campbell avait mis en évidence.
Pour vous le résumer simplement, c’est que par une étude des mythologies comparées, il a établi que toutes les histoires du monde entier racontent essentiellement la même histoire et surtout de la même façon !
Concretement, cela signifie que si vous prenez le synopsis de Star Wars et que vous le remplacez par celui d’Harry Potter, c’est structurellement la même histoire :

C’est véridique, nous structurons tous les histoires de cette façon, j’avais même fait une analyse complète du film matrix sur ce modèle dont les auteurs se sont inspirés à coup sûr car il y a des mots et des scènes clés pour le montrer dans le film.
Une critique du modèle de Joseph Campbell
Le modèle de campbell est pertinent dans l’analyse, et on peut l’utiliser pour corriger des erreurs éventuelles ou réajuster une histoire de fiction, mais c’est à mon sens bien trop complexe pour être utilisé comme modèle pour y forger son histoire.
Voici le modèle du voyage du héros traditionnel :
Il est à mon sens bien trop complexe à suivre et si vous désirez apprendre à structurer une intrigue, je vous invite davantage à suivre ma formation consacrée à l’écriture d’une histoire où je vous apprend comment mener une histoire de manière dynamique, et comme je sais que vous avez souvent besoin de concret, j’ai mis en pratique ces principes de construction d’intrigue dans ma formation destinée à vous aider à écrire une histoire à l’aide de l’intelligence artificielle.
Pourquoi ne pas suivre le modèle de campbell ?
Vous n’avez pas besoin du modèle de campbell parce que comme Jk Rowling, vous avez vu, lu, et entendu des milliers d’histoires depuis votre enfance. Vous avez donc déjà en vous tout ce qu’il faut pour structurer une histoire.
Si vous n’arrivez pas à structurer une histoire, c’est probablement parce que vous ne connaissez pas encore votre histoire, ni vos personnages et ça, ça ne peut se faire qu’en réécrivant sans cesse son histoire.
Ce sont des processus que je ne peux pas vous expliquer dans ce guide, mais uniquement dans des formations, mais une fois que vous les aurez vu, vous comprendrez à coup sûr pourquoi vous n’avez pas besoin de sortir ce genre de schéma codifié pour structurer votre histoire.
Information : Ce contenu appartient à un thème spécifique. Pour explorer d’autres thèmes, consultez l’index des guides.
🧪 Les formations et vidéos pour aller plus loin
- La théorie pour écrire une histoire.
- Publier et vendre un livre sur Amazon.
- Trouver la force d’écrire un livre, le publier et l’imprimer.
- Écrire un livre avec chatgpt et l’intellligence artificielle.
- Comment écrire un manga en 8 étapes.
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