Le développement personnel vous aide à trouver ce que vous voulez vraiment dans la vie. C’est une question à laquelle des milliards de personnes n’ont pas encore su répondre et qui explique que peu de personnes développent leur potentiel personnel.
Pourtant, la quête et la nécessité de s’améliorer est essentielle à notre survie et notre bonheur. Nous essayons sans cesse de nous améliorer, parfois avec succès, mais en vérité nous échouons plus souvent que nous avons du succès.
Dans ce gros guide de développement personnel, je vais donc poser avec vous les bases de l’art de l’amélioration de soi. Je vous invite à y piocher et appliquer les idées qui feront échos à votre propre vie ou votre réalité. puique le développement personnel n’a pas d’autre ambition que de vous aider à devenir la personne que vous avez envie d’être ou de devenir.
Définir des objectifs et garder sa motivation
Pour accomplir des objectifs qui vont nous aider à nous développer personnellement, Le plus difficile en matière de développement personnel c’est de garder sa motivation, ce n’est pas pour rien que les vidéos de motivation sur YouTube ont autant de succès. Elles nous mettent dans un état émotionnel positif, nous redonnent de l’énergie.
Le problème c’est qu’elles ne sont pas suffisantes à elles seules pour nous aider à garder la motivation, il est nécessaire d’apprendre à s’autodiscipliner mais aussi d’apprendre des techniques de développement personnel pour la garder notre volonté à un niveau acceptable car notre volonté à tendance à faiblir ou être un peu rebelle des qu’on lui impose des changements. regardez comment les gens ont du mal à sortir de leurs mauvaises habitudes. C’est le même mécanisme.
Comment se motiver à fond
Vous êtes du genre à vous demander comment se motiver, car vous avez envie d’accéder à une réserve d’énergie gigantesque pour vous aider à accomplir de grand objectifs personnels ou retrouver la motivation. Mais malgré tous vos efforts vous n’arrivez pas à trouver la motivation nécessaire pour finir les choses?
Pas de problème, trouver la bonne façon de se motiver est un problème que rencontre quasiment toute l’humanité, et la plupart des gens n’ont simplement aucune méthode de motivation pour y parvenir, ce n’est jamais un problème d’état d’esprit chez la personne. Cela relève plutôt d’une mauvaise maitrise de notre auto discipline, de notre organisation personnelle, ou de notre développement personnel.
Cet article va vous mâcher le travail et vous montrer comment se motiver, et vous pourrez utiliser cette méthode pour avancer plus rapidement dans :
- Les études.
- Le travail.
- Le sport.
- Le régime..
- Courir.
- La dépression.
- Votre couple.
- Quand vous n’avez envie de rien.
J’en promets beaucoup. Peut-être un peu trop, mais quand vous allez prendre connaissance de ces leviers de motivation d’ici quelques instants, tout va commencer à s’illuminer et se connecter en vous.
Ma méthode pour se motiver et accomplir ses objectifs
Le problème majeur des gens qui perdent la motivation n’est pas leur paresse, Perdre sa motivation est un problème issu de la biologie humaine et d’un simple manque de planification. Et si vous maîtrisez ces deux aspects vous pouvez tout transformer en source de motivation intarissable pour vous.
Laissez moi vous expliquez ce principe avec deux questions de laboratoire, répondez-y sincèrement :
- Qu’allez-vous cuisiner ce midi ou demain midi?
- Qu’allez-vous faire après votre repas?
Si vous faites partie de la majorité des gens à travers le monde, vous n’avez aucune idée de réponse à au moins l’une de ces questions parce que vous n’avez pas envie de vous prendre la tête sur ce genre de problèmes maintenant et que mes questions vous emmerdent.
Oui ou non? Dites la vérité!
Et si vous ne vous ne vous posez pas ces questions c’est parce que vous savez que dans vos placards, ou au coin de la rue quelqu’un pourra vous servir à manger en un temps record. Nous vivons tout de même dans une belle société. Mais comme tout devient facile à avoir, nous en avons oublié jusqu’à comment se motiver pour faire quelque chose.
Voici donc maintenant les étapes pour vous montrer comment vous motiver tout seul pour n’importe quel challenge que vous pourrez vous lancer à vous-même.
Étape N°1 : Définir une récompense ou un rêve à réaliser pour rester motivé
Avoir la motivation ou non de faire quelque chose est souvent l’une des excuses que nous utilisons pour ne pas faire ce que nous avons le plus besoin de faire, et rester dans notre zone de confort.
Ceci s’explique par le fait que ce nous motive n’est jamais l’activité en elle même, vous êtes motivé par une récompense. Par exemple quand vous décidez de maigrir, ce qui vous motive n’est pas le fait de changer votre alimentation, ou d’aller faire de l’exercice physique. Non ce qui vous motive c’est l’idée de la façon dont votre vie pourrait changer après ça.
La première étape pour retrouver sa motivation va donc être des plus simples. Définissez un rêve à réaliser ou simplement quelque chose que vous voulez obtenir, voici quelques exemples courant :
- Je veux devenir riche.
- Je veux un autographe de Renaud (Comment ça non? Ne vous mentez pas à vous-même).
- Je veux avoir mon bac.
- Je veux une promotion au travail.
- Je veux apprendre une langue.
Ce que vous voulez obtenir n’a pas besoin d’être extraordinaire, ni même quelque chose inaccessible, ça peut même être quelque chose de la vie courante, par exemple : « je veux aller visiter Venise ». L’important est que ce soit quelque chose que vous pouvez visualiser (faites un exercice de visualisation en imaginant ce que vous rêvez d’obtenir ou de vivre).
Étape N°2 : Formuler un plan pour atteindre votre rêve
On appelle souvent cette étape : la définition d’un objectif. Mais tous les objectifs ne sont que des plans destinés à poursuivre un ou plusieurs rêves.
Cette étape n’est pas difficile, c’est comme dire : « Je vais aller courir tous les matins. » si votre rêve est de devenir un champion olympique. Ou d’écrire : « Je vais vendre 1 millions de produits pour devenir riche. », ou encore « Je vais bûcher pendant 3 mois pour réussir mon bac. »
C’est votre plan de bataille, et il ne m’appartient pas de vous dire s’il est bon ou non, un plan est un plan, il met en action votre motivation originelle (l’envie d’une grande récompense), et il n’a pas besoin d’être bon ou mauvais. Il a simplement besoin d’exister pour vous servir de base de travail.
Étape N°3 : Identifier les compétences clés nécessaires à l’atteinte d’un objectif
Contrairement à l’étape de la formulation d’un plan, cette étape est très importante, et c’est l’une de celle qui va vous demander le plus de temps. C’est aussi parce qu’elle est presque jamais faite que la plupart des gens connaissent une baisse de motivation avant de perdre la motivation.
Ce qui vous devez comprendre à ce stade, c’est que le cerveau humain est comme un drogué qu’il est impossible de sortir de sa dépendance. Il passe son temps à vouloir s’envoyer des shots de dopamine. Nous avons tendance à penser qu’être motivé au quotidien dépend uniquement de notre volonté, mais nous avons totalement tort. Chercher à être motivé par la volonté n’aide ni à augmenter la motivation, ni à maintenir la motivation. Nous pensons que notre mental est tout puissant, mais la réalité c’est que notre cerveau n’a aucune capacité d’autodétermination dépassant une journée.
Voilà ce à quoi pense notre cerveau quasiment toutes les minutes :
Pour votre cerveau être plus motivé pour apprendre, ou pour faire du sport n’est pas une question de volonté, mais une question de libération de dopamine.
La libération de dopamine est l’un de nos mécanisme de survie. C’est à dire qu’il veut des récompenses faciles à obtenir et ne rien faire de trop compliqué pour les obtenir. C’est par ce même mécanisme que les chiens mangent tout ce qu’ils trouvent. Ils le font parce que c’est une source de nourriture, et ils préfère l’avaler par peur d’un futur incertain temps qu’ils le peuvent.
Et dans la vie nous agissons de la même manière qu’un chien, nous avalons tout ce qui nous fait nous sentir bien rapidement, que l’on parle d’émotion, de nourriture, de discours, de mensonges, d’activité, de loisirs, etc.
C’est cette recherche perpétuelle de dopamine qui fait que nous sommes mal préparés pour atteindre des objectifs difficiles, ou que nous n’avons aucun plan pour dans 2 ans. Car les objectifs de valeur ou difficiles ne libère de la dopamine qu’une fois terminé. Par exemple : devenir champion du monde, tout le reste de la tâche n’est qu’efforts et souffrances pour y parvenir.
C’est quand nous rencontrons des difficultés que nous n’avions pas imaginés dans l’atteinte d’un objectif que notre cerveau commence à agir sur notre niveau de motivation.
Ces obstacles répétitifs nous empêchant de libérer ces doses de dopamines, notre cerveau va nous orienter vers des activités plus faciles et confortables pour que nous libérions sa dopamine adorée.
C’est exactement la raison pour laquelle les fast food existent et que les gens ne cuisinent pas. Que les programmes de divertissements ont plus de succès d’audience que les programmes culturels, et que 80% des gens n’aiment pas leur travail, ou qu’on abandonne un régime après quelques semaines.
On n’abandonne jamais un objectif parce que c’est réellement difficile à accomplir, ce qui nous empêche d’accomplir nos objectifs et nous démotive c’est plutôt que:
- L’activité ne libère pas de dopamine assez rapidement (Ex: Préférer manger un plat préparé vs cuisiner pendant 3 heures).
- Vous ne ressentez pas la progression dans votre objectif (Ex : Vous ne voyez pas les ventes de vos produits évoluer).
- Vous n’utilisez pas votre énergie de la bonne façon (Ex : Vous ne travaillez que les matières où vous êtes fort uniquement).
L’origine de votre problème de motivation est probablement, un concentré de tout ça. C’est à dire qu’il y a de forte chances que motivé par l’envie, vous vous lanciez à la recherche d’une récompense avec un plan en tête (comme sur le schéma plus haut). Mais que ce plan ne comporte qu’une seule action décisive pour remporter la victoire.
Autrement dit, c’est comme si vous vouliez être un champion de tennis, et que votre seul plan pour gagner soit de battre vos adversaires uniquement grâce à votre service. Ceux qui maîtrisent toutes les autres compétences clés de cette discipline vont vous massacrer.
Et c’est souvent l’attitude que nous avons dans la vie, nous nous disons :
- Je vais aller courir (ou faire de l’activité physique) tous les matins pour perdre du poids.
- Je vais me motiver à apprendre et bûcher pendant 3 mois pour avoir mon bac.
- Je vais lire des livres pour apprendre l’anglais.
- Je vais faire plus d’heures au travail pour avoir une promotion.
Ces plans sont bons, mais ils ne prennent pas en compte le fait que pour devenir un maître dans un domaine, aussi simple qu’il soit, il y a au minimum entre 3 et 10 compétences clés à maîtriser.
Par exemple, les personnes qui apprennent l’anglais ont tendance à se focaliser sur une seule compétence, et il la font pendant des mois sans grande progression, alors que s’ils prenaient un papier et un crayon, pendant 5 minutes, et se demandaient : « De quoi ai-je besoin pour parler anglais? », ils changeraient littéralement le niveau de progrès possibles qu’ils pourraient faire pour avancer vers l’objectif qu’ils se sont fixés :
- Apprendre les règles.
- Écouter de l’anglais.
- Lire de l’anglais.
- Parler en anglais.
- Écrire en anglais.
Et c’est tout! Vous n’avez besoin d’absolument rien d’autre pour maîtriser une langue (car ça marche aussi pour les autres langues). Pour chaque domaine que vous voulez maîtriser, posez-vous simplement cette question : quelles sont les compétences clés dont j’ai besoin pour faire l’action principale?
Vous pouvez le faire pour la cuisine, toutes les activités sportives, pour les choses à faire chez vous, pour votre progression professionnelle. Identifier les compétences clés nécessaires à la maîtrise d’un domaine ou d’une discipline est la première étape concrète pour reprendre le contrôle de votre motivation.
Pouvoir atteindre ses objectifs et trouver comment se motiver commence par là, en complément, il est bien entendu possible d’utiliser des citations motivantes et inspirantes ou des mantras pour changer la perception de votre réalité présente, mais cela vous sera surtout utile pour vous motiver à aller accomplir les actions clés liées à vos compétences clés.
Étape N°4 : Donnez-vous une note honnête sur ces compétences clés
Ici votre mission est extrêmement simple, vous reprenez votre liste de compétences clés à maîtriser, et vous vous mettez une note de 1 à 10 sur ces compétences clés.
Voici par exemple ce que cela donne pour mon niveau d’anglais :
Ce petit exercice tout simple vous permet d’identifier vos points faibles et vos points forts. Grâce à lui vous pourrez savoir exactement sur quoi vous devez insister pour progresser, et vous pourrez laisser les compétences ou vous êtes plus fort de côté pour mieux concentrer votre énergie sur ce qui compte dans votre progression. Votre progression étant synonyme de récompenses pour votre cerveau, elle est un élément clé pour garder sa motivation et atteindre son but.
L’idée est de chercher l’équilibre dans les domaines clés.
Étape N°5 : Définir des exercices pratiques simples pour progresser dans les compétences clés d’un domaine et augmenter sa motivation
Maintenant que vous connaissez vos points forts et vos points faibles, il est temps d’imaginer des petits exercices pratiques pour combler vos faiblesses. Ces exercices pratiques aident à trouver comment se motiver et tout déchirer.
Mais pas de la façon dont vous l’imaginez… C’est-à-dire que vous n’allez pas vous imposer 4 heures de math si vous êtes nul en math. Non, ce que vous allez faire c’est prendre, les compétences clés de votre domaine, et pour chacune d’elles, vous allez inventer un exercice très simple réalisable sur une durée de 30 minutes maximum par exercices.
Par exemple pour apprendre une langue :
- Apprendre 5 nouveaux mots de vocabulaire.
- Écouter 8 minutes d’anglais.
- Lire 5 pages d’un livre en anglais.
- Enregistrer 10 phrases en anglais.
- Écrire 3 paragraphe en anglais.
Cela vous parait peu, voire ridule? Multipliez-le par 365 jours :
- 1825 mots appris.
- 2920 minutes écoutés.
- 1825 pages lues.
- 3650 phrases parlés.
- 1095 paragraphes écrits.
Bien sûr les exercices sont à ajuster en fonction de vos progrès pour concentrer l’énergie où vous en avez le plus besoin. Mais ce qu’il est essentiel de comprendre ici, c’est que vous pouvez atteindre n’importe quel objectif, si vous les abordez de manière intelligente (vous pouvez même poursuivre plusieurs objectif à la fois), au lieu de cramer toutes vos ressources énergétiques et mentales en deux jours, et de perdre logiquement votre motivation.
Ce qui est magique avec cette idée c’est que comme les exercices sont courts, votre cerveau n’a pas le temps de penser à abandonner pour quelque chose de plus agréable (une activité libératrice de dopamine).
Le cerveau n’est pas motivé par des objectifs complexes, il est motivé par des récompenses, par des accomplissements, par des progressions rapides de votre vie ou de votre pouvoir personnel, par la recherche d’un sentiment de bien être. En comblant vos faiblesses avec ce genre de petit exercices, vous lui donner la liberté d’avoir le sentiment de progresser sans trop en faire, et il adore ça…
Étape N°6 : Prendre l’habitude d’avoir des habitudes
Vous l’avez maintenant compris, pour réussir à atteindre vos objectifs l’essentiel est de bien répartir l’énergie que vous allez dépenser dans les exercice pratiques qui sont nécessaires pour progresser dans votre domaine. Pour ça, il faut prendre l ‘habitude d’avoir des habitudes.
En général une habitude (bonne ou mauvaise) est une action que l’on va répéter parce qu’elle libère de la dopamine.
Les mauvaises habitudes pour nous ont tendance à être des choses faciles qui vont libérer de la dopamine rapidement. Et les bonnes habitude des choses difficiles qui vont la libérer bien plus tard. Comme vous pouvez l’imaginer, personne ne se pose la question de savoir comment se motiver quand il est question de faire des choses plaisantes ou agréables. Le manque de motivation ou son déclin arrive toujours quand les choses se compliquent par rapport à ce que nous avions imaginé.
Le tout, comme on ne peut pas lutter contre nos instincts de survie (qui est un junkie du plaisir), c’est donc de trouver un équilibre entre plaisir et souffrance dans la poursuite de vos challenges.
Pour ça, je vous conseille de vous fixer un minimum de temps de travail par compétences clés dans lesquelles vous voulez vous améliorer. C’est à dire que vous prenez un chrono ou un sablier et vous vous obligez à passer un minimum de temps pour progresser dans cette compétence en particulier. Facile à faire, moins contraignant qu’une liste de tâches mais diablement efficace sur la durée si vous ne sautez jamais un seul jour (c’est essentiel pour progresser, même quand vous n’en pouvez plus).
Voici un exemple :
- Consacrer 30 minutes d’écriture à un article.
- Courir 30 minutes par jours.
- Chercher du nouveau vocabulaire pendant 30 minutes.
Cette technique permet de stimuler la motivation, ou plus exactement de ne plus être dépendant de votre cerveau pour être très motivé ou garder votre motivation.
“Nous façonnons d’abord nos habitudes, puis nos habitudes nous façonnent.”
La plupart du temps, comme ce minimum sera très faible (n’oubliez pas que nous avons tendance à vouloir en faire moins), vous serez tenté d’en faire plus, voir d’exploser le chronos minimum.
Plus l’homme remplit son assiette, moins il a faim.
Mais vous devez résister à cette envie, car le but de cette étape est de vous discipliner. de manière à ce que le cerveau n’ai ni le temps d’aimer ce que vous faites, ni de détester la souffrance associé à la tâche.
Vous chronométrer permet aussi de délimiter le temps de travail et d’aller récompenser le cerveau avec des doses de dopamine pendant les moments de pause.
La motivation principale d’un travail c’est d’obtenir une récompense ensuite, donnez des petites récompenses au cerveau histoire de le tromper. Et à l’image du conditionnement d’un chien, qu’il associe l’habitude d’obéir à l’idée d’obtenir une récompense.
Et si je veux en faire plus que ce que j’avais délimité?
Augmentez simplement la durée de quelques minutes et fixez-le comme nouvelle limite pour le lendemain. Après pendant les exercices physiques ou intellectuels, rien ne vous empêche de rajouter quelques minutes.
Mais attention! Je vous le rappelle encore :
Ce qui compte pour accomplir un objectif n’est pas l’effort fournit sur les exercices pratiques, mais la régularité à laquelle vous les faites.
Faire des exercices tous les jours pendant votre entraînement est ce qui fera de vous un champion. Je ne l’ai pas dit, mais vous vous en doutez déjà, les exercices pour progresser sont à faire et terminer absolument chaque jour, jamais vous ne pouvez en déroger.
N’oubliez pas non plus, qu’en travaillant sur plusieurs de vos points faibles à la fois, vous aurez bien assez de travail comme ça.
Et si mon challenge est dans un domaine qui demande beaucoup de temps?
Cela ne change rien, l’objectif n’est justement pas d’atteindre votre grand objectif, par exemple si vous faites du saut à la perche, l’objectif ne sera pas forcement d’atteindre plus de 6 mètres pendant l’objectif, mais plutôt de travailler les compétences clés dont vous avez besoin pour ça. Même chose si vous courez un marathon ou si vous êtes triathlète, vous n’êtes pas obligé de courir, nager et faire du vélo tous les jours. Soyez plus malin, identifiez vos points faibles pour améliorez vos performances sur les domaines clés (courir, nager ou pédaler plus ne vous fera pas progresser, ni ne vous rendra plus endurant, par contre réfléchir à quelles sont les compétences clés pour être plus endurant dans chaque domaine et quels sont vos points faibles oui).
Bien sûr rien ne vous empêche de planifier une grande épreuve à passer chaque semaine quand il n’y a pas de compétition si vous êtes un grand sportif, c’est même conseillé pour mettre en pratique ce que vous aurez travaillé pendant les semaines.
A vous de voir, jusqu’à quel point vous êtes endurant, et jusqu’où vous pouvez tenir sur une année avant de perdre la motivation. Il n’y a pas de bon, ou de mauvais minimum en matière de motivation et d’habitudes, ce qui compte c’est si l’énergie que vous décidez d’y investir vous permet de le faire tous les jours ou non. Si c’est non, baissez vos exigences. Si c’est oui, augmentez-les.
C’est quoi une bonne habitude?
Aujourd’hui je vous propose de voir l’habitude et d’analyser les habitudes sous un angle totalement différent, voici ma définition d’une habitude :
Une habitude est une forme d’entrainement pour devenir un type particulier de personne.
Prenons des exemples assez idiots pour expliquer cette définition :
- Si je fume 1 cigarette, puis 1 paquet de cigarette ensuite par jour, je deviens un fumeur.
- Si je mange 2 fois mes besoins caloriques par jours, je double mon poids, et devient un homme de poids double..
- Si je mens au moins 1 fois par jour, je deviens un menteur.
- Si je coupe des arbres tous les jours, je deviens bûcheront
- Si je pars ne chasse aux ovnis, je deviens obsédé par les extraterrestres.
- Si j’écoute Donald Trump tous les jours, je deviens partisan de Donald Trump.
Ces exemples peuvent vous sembler ridicules mais ils démontrent le pouvoir des habitudes et expliquent aussi l’influence que peut avoir notre environnement sur nous. Qu’une habitude soit bonne ou mauvaise, à chaque fois que vous la répétez, elle devient une sorte d’entrainement pour renforcer la façon dont cette habitude vous transforme et vous définit.

Toutes nos habitudes sont des formes d’entraînements qui vont transformer notre identité et changer notre mode de vie. C’est à dire que quand vous allez adopter et répéter une action en particulier, cette habitude va faire de vous un certain type de personne, là encore, vous allez voir combien cette idée est évidente : qu’est-ce que je deviens si je joue de la musique 24h/24 pendant 1 an? Qu’est-ce que je deviens si je dépense la majorité de mon argent tous les mois? Qu’est-ce qui se passe si je ne me lave pas les dents pendant 1 an? Qu’est-ce qui se passe si je ne fais pas suffisamment d’exercice? Qu’est-ce qui se passe si je regarde trop la télévision?
Toutes les habitudes sont des actions qui ont la particularité d’être répétables et qui vont changer notre vie, soit positivement, soit négativement. Si j’adopte des habitudes différentes je deviens une personne radicalement différente, c’est aussi simple que ça. Et bouleverser vos habitudes est d’ailleurs le plus cours chemin pour parvenir à un changement chez vous (si c’est ce que vous désirez).
Qu’est-ce qui différencie une bonne habitude d’une mauvaise habitude?
L’important pour comprendre si une habitude est bonne ou non pour nous est de définir le type de personne en quoi elle va nous transformer. C’est extrêmement simple par exemple si je vais au cinéma ou regarde fréquemment la tv, cette activité de visionnage va me transformer en « spectateur », on ne peut donc pas dire que devenir spectateur soit vraiment une activité qui va m’apporter beaucoup ni dans mon quotidien, ni en matière de statut dans la société.
En contre-exemple, si demain je me lance dans la préparation de toutes sortes de plats en m’intéressant aux valeurs nutritionnelles, il y a des chances que je devienne un type de personnes qui fait attention à ce qu’elle mange et qu’à long terme cela ai un bon impact sur ma santé.
On peut souvent identifier si une habitude est bonne ou non en regardant l’objectif qui lui est associé. Reprenons l’exemple du fumeur ou des jeux vidéo (je n’ai rien contre eux, c’est juste un bon exemple), est-ce que quand on fume ou on joue au jeu vidéo, je le fais en pensant à un objectif à long terme, ou simplement pour me faire plaisir sur le moment?
Chaque habitude renforce une partie de votre identité
Il est important de penser à nos habitudes au quotidien, car chaque action que nous faisons réaffirme et renfonce la nouvelle identité que nous sommes en train d’adopter. Par exemple, vous n’étiez pas fumeur au bout de la première cigarette, mais vous l’êtes surement devenu entre la 2ème et la 5ème, et les 1000 cigarettes suivantes ont fini par vous convaincre que vous étiez fumeur à vie et que vous ne pouviez plus arrêter maintenant. C’est cette répétition de la « réaffirmation » qui fait qu’il est extrêmement difficile de changer les mauvaises habitudes que l’on a acquises au fil du temps.
Voyez-vous maintenant comment les habitudes sont vicieuses? Et pourquoi il est aussi difficile d’arrêter ces mauvaises habitudes? Ce n’est pas seulement parce que du fait de leur facilité elles vous apportent du plaisir immédiat, c’est aussi parce que vous les avez répété tellement de fois vos anciennes habitudes qu’elles ont fini par faire partie intégrante de votre identité.
Autrement dit si je vous demande d’arrêter une habitude qui vous nui, c’est comme si je vous enlevais une partie de vous-même (car cela revient à modifier votre comportement). Et c’est encore plus difficile quand c’est une habitude que vous répétez une bonne partie de votre vie. Que l’on parle de manger, fumer, jouer, danser nue dans la rue ou d’autres choses.
Vous êtes un(e) drogué parce que vous avez l’habitude de vous droguer, et vous n’êtes dépendant de cette habitude que parce quand vous la répétez elle vous procure du plaisir immédiat.
Je dis vous, mais vous comprenez bien que je fais là une généralité pour vous aider à mieux comprendre les habitudes… Chaque fois que vous perpétuez une action, vous renforcez une identité liée à cette action, vous dites en quelque sorte « oui à … » :
- Une piqûre = 1 vote pour l’héroïne.
- Une longue marche = 1 vote pour la minceur.
- Une émission regardé = 1 vote pour devenir spectateur.
- Un coup de bzibzi = 1 vote pour devenir parent 🙂
- Une blague graveleuse = 1 vote pour devenir un beauf (bon celle-ci est marrante et recherchée non?)
Chaque action que vous allez entreprendre au quotidien est comme un vote qui va favoriser ou défavoriser la personne que « vous êtes » Je dis « être » et pas « devenir » car nos habitudes se passent dans le moment présent, et ce sont elles qui vont nous conduire à réaliser notre objectif dans un futur proche ou lointain.

S’aider du pouvoir des maximes
Les maximes ou les aphorismes sont à mon sens le rafinement de la pensée, c’est donc un exercice que je régulierement sur mon compte instagram en les combinant avec ma prise de note. Je n’y ai quasiment aucun succès en terme de popularité, mais ce n’est pas l’essentiel, cet espace me sert à synthétiser ma pensée qui plus tard se retrouvera dans mes livres.
Vous trouverez sur mon compte plus de 300 citations, souvent des miennes et parfois d’autres auteurs, mais je ne vous parle pas de l’art des maximes pour vous parler de moi, mais de vous en réalité.
Un exercice pour aller mieux et changer ses perspectives
L’élaboration d’une maxime est un exercice très simple à réaliser, vous prenez un problème pour lequel vous n’avez pas de solutions ou êtes bloqué mentalement. Par exemple, dans l’image ci-dessus j’avais commencé à me montrer impatient, à développer une envie de succés rapide et facile, ce qui est très problématique quand vous travaillez sur des projets dont vous n’êtes pas certain du succès futur.
Pour remédier à ce problème d’ordre mental, je me suis donc posé cette question :
« Quelle parole de vérité, tu communiquerait à quelqu’un dans ta situation, si tu devais lui enseigner quelque chose de valeur ? »
Et ma réponse fut :
« Pour atteindre une destination lointaine, il ne suffit pas d’un seul petit pas, mais de milliers. »
Une maxime est puissante ou transcendentale quand vous ne pouvez pas la contester et qu’elle vous ouvre un niveau de perception plus élevé, et c’est ainsi, qu’en tentant d’enseigner la meilleure attitude possible à adopter, on se soigne aussi.
Choisir une maxime et l’incarner
Les maximes contrairement aux sophismes vont aller exprimer des reflexions plus grandes que vous-même. C’est l’attitude typique du philosophe de créer des maximes, tandis que celle du sophiste est de tandis que le sophiste créé des maximes négatives.
Un sophiste dira par exemple :
« L’homme est supérieur à la nature. »
« La vie d’un jeune compte plus que la vie d’un vieux. »
« Il est légitime de prendre à ceux qu’on aime pas par la force. »
Le sophiste s’arrête « au premier niveau de conscience », par exemple si les placent d’hopitaux viennent à manquer, plutôt que de voir la sacralité du principe de vie, il vera celui de l’efficience en suivant une maxime hospitalière privilégiant celui qui à le plus de chance de survie.
Ce n’est pas parce qu’une chose est commune qu’elle est conforme à ce qui se doit
Le problème de s’arrêter au premier de conscience sans aller chercher quelque chose de plus grand que soit, c’est que cela peut vous conduire à des extrémités par la suite.
Lorsque je m’imagine supérieur à la nature, j’oublie l’humilité. Lorsque j’imagine que la vie d’un vieux compte plus que celle d’un vieux, j’oublie le respect et l’humanité. Lorsque je pense qu’il est légitime de spoiler quelqu’un de plus riche à mon profit, j’agit comme un voleur.
Il me semble que Publilius Syrus à dit une chose dans ce goût-là :
« Un seul petit vice suffit à ouvrir la porte à tous les autres. »
Sa maxime originelle est meilleure que ma retranscription, mais elle pose l’idée, en matière de morale, il n’y a pas de différence entre quelqu’un qui commetrait toutes les actions citées précédemment et hitler, et c’est bien pour ça qu’il faut s’efforcer d’agir avec amour, sagesse, bienveillance en chaque instant.
Le retour du divin en soi à travers soi
Lorsque des macronistes nous expliquent que nous devons accéler la transition ecologique ou passer à la voiture électrique, cela n’a pas de sens, et ils nous apparaisent « hors sol », car il y a plus que ça dans l’existence, des choses ou des principes qui dépassent notre vie elle-même.
Une voiture de 4 tonnes ne pèse rien face à l’importance de ma liberté ou ma souveraineté, le mensonge rien face au pouvoir de la vérité, la couardise rien face au courage. certaines choses ont une valeur intrinsèque et d’autres sont des sophismes et nous ne sommes jamais aussi fort que lorsqu’on décide d’incarner des valeurs vérotables malgrès toutes les conséquences négative que cela pourrait nous amener.
Pensez-y :
« Est-ce plus important de protéger des salopards par peur de represaille, d’assumer qui l’on est, ou de dire la vérité ? »
Parfois vous serez exécuté ou emprisonné pour avoir fait ce qui se devait, mais vous y aurez gagné une chose incroyable et devenue trop rare, le respect de vous-même, le respect du juste, vous aurez placé des principes au dessus de vous et parfois même de votre pays.
Les attitudes favorables au développement personnel
Le développement personnel repose sur des attitudes qu’il faut cultiver autant que comprendre. Ce guide présente celles qui favorisent la croissance intérieure et transforment nos efforts en progrès durable.
Attitude N°1 : Arrêter de croire qu’il sera facile de changer
Le développement personnel et le succès dans la vie se jouent principalement à un niveau mental. C’est uniquement quand on est prêt mentalement que l’on peut obtenir ou devenir ce que l’on souhaite devenir. Mais le voyage pour y parvenir est long et difficile.
Et même si nous avons naturellement tendance à vouloir terminer les choses rapidement, tous les objectifs qui valent la peine ne peuvent être réalisés sans travail, sans douleur, sans frustrations et sans tomber des centaines de fois. Il est important que vous compreniez que tous les rêves que vous allez avoir vont vite devenir de véritables cauchemars.
On poursuit souvent nos rêves pour les moments de victoires qu’ils nous inspirent ou l’énergie positive qu’ils pourront nous donner, mais la plupart du temps pour ne gagner qu’un petit moment fugace de victoire ou de bien-être vous serez dans la galère en permanence. Pensez par exemple aux champions olympiques, pour 1000 heures d’entraînements par an, voire plus, ils n’ont un sentiment de joie que de quelques heures ou de quelques jours en remportant un titre olympique. Tout le reste du temps pour eux consiste à souffrir pour repousser les limites de leur mental dans le moment présent.
Il y aura des centaines (voire des milliers) de mauvais jours avant un jour victorieux dans votre vie. On ne peut se rendre au paradis qu’en se frayant un chemin à travers l’enfer. Et bien souvent, il ne semblera même pas exister de chemin pour y aller. Une démarche de développement personnel qui conduit à la réalisation de soi est douloureuse.
C’est pour ça que si peu de personnes parviennent à obtenir ce qu’ils veulent vraiment dans la vie, bien que très motivé au départ pour atteindre leurs rêves, ils vont se perdre en chemin. Ou plus exactement, même s’ils disent le contraire, ils ne seront pas mentalement prêt à sacrifier suffisamment leur confort émotionnel, mental ou physique et leur temps pour attraper l’objet de leur désir ou devenir ce qu’ils ont envie de devenir. Ils n’atteindront pas la réussite personnelle parce qu’ils n’auront pas atteint une pleine conscience d’eux-même parce qu’ils auront abandonné trop vite face à la souffrance.
Êtes-vous prêt(s) à vivre l’enfer mental pendant des années?
Attitude N°2 : Ignorer les critiques, les statistiques et les chiffres
Une des autres mauvaises direction que l’on peut prendre lorsqu’on veut se lancer dans le développement personnel, c’est de vouloir changer pour plaire aux autres.
Dès que vous allez entreprendre quelque chose de courageux, vous serez toujours confronter à beaucoup de personnes qui vont tenter de vous arrêter. Ces personnes font ça car de manière inconsciente, vous leur renvoyez leurs propres faiblesses ou leur manque de courage. On critique chez les autres ce qui nous fait le plus peur.
Mais à la longue vous remarquerez que ceux qui ne vous respectent pas ou qui vous critiquent ont rarement essayé aussi dur que vous de faire ce que vous faites. Ils essayent simplement de vous ramener vers le chemin de la médiocrité ou de la normalité en vous faisant abandonner parce qu‘il est rassurant pour eux. Leur propre cheminement personnel étant rempli de pensées négatives et de croyances limitantes cela les fait chier de vous voir essayer de réussir (ou réussir tout court) là où eux n’ont pas osé agir.
A partir de maintenant, dans votre vie personnelle, votre but ne doit plus être de contenter tout le monde. De faire en sorte que tout le monde soit à l’aise avec ce que vous faites. Votre but ne doit plus être de chercher à vous faire accepter. Votre priorité numéro 1 doit devenir le renforcement de votre mental et ne plus chercher à être aimé. Je vous le garantie, cela deviendra rapidement source d’épanouissement personnel pour vous.
Avoir zéro liké et zéro followers dans la vie ou en ligne ne signifie pas que vous n’êtes pas déjà fantastique. Ne laissez pas le bruit du monde ou les métriques de vanité vous influencer dans votre combat mental.
Le truc pour surmonter ça : Dites-vous que vous allez réussir spécifiquement parce que les autres veulent vous voir échouer.
Apprendre à bien se connaître et prendre confiance en soi passe par la quête d’être de plus en plus fort mentalement, physiquement et de mieux gérer ses émotions.
Attitude N°3 : Faire preuve d’une patience phénoménale
Devenir maître de son mental est un combat permanent contre soi-même. Les plus grands obstacles que nous pouvons rencontrer ne sont pas physiques ou matériels. Ils prennent plutôt des formes comme : là peur, le doute et les jugements négatifs à propos de nous-même.
Ces obstacles à notre développement personnel naissent toujours car nous sommes trop impatient d’accomplir ou d’obtenir quelque chose.
Le truc : Ce qu’il est important de comprendre pour passer cet obstacle c’est que quand vous poursuivez un rêve, vous ne vous battez jamais pour obtenir quelque chose, vous vous battez pour fortifier votre mental et le rendre apte/suffisamment bon/qualifié à obtenir cette chose.
Vous devez arrêter de compter le temps (ou la distance) restant(e) jusqu’au succès, faites simplement ce qui est nécessaire pour y arriver. La seule chance de garder une chance de gagner c’est de rester dans le combat. Parfois cela ressemblera à un tunnel dont vous ne verrez pas le bout. Mais c’est ce genre d’obscurité qui aide à mieux se connaître.
De même, la plupart du temps, pour accomplir de grandes choses, vous devrez faire les choses avec zéro motivation. Tout le monde arrive à un point où il a envie d’abandonner car il ne ressent pas de progression suffisamment rapide ou se sent hyper mal à l’aise car l’accomplissement désiré n’arrive pas assez vite, mais vous devez continuer car c’est à ce point précis que se forge le caractère et le succès ou l’insuccès d’une tentative d’épanouissement personnel.
Attitude N°4 : Ne jamais accepter la défaite
Notre société est remplis de maximes qui prônent le besoin de confort et l’inaction. L’une d’elle qui a fait du mal à plusieurs générations c’est le fameux slogan :
« L’important c’est de participer ».
Cette seule rengaine fait plus de mal que certains régimes dictatoriaux dans le monde. Et j’exagère à peine! Car je sais que c’est un mensonge, les participants le savent, et vous le savez.
Par exemple :
L’important quand on fait un régime ce n’est pas d’essayer un programme, mais bien de perdre du poids, on est bien d’accord là dessus?
S’être bien battu n’est pas suffisant dans une démarche d’évolution personnelle! Avoir essayé n’est pas suffisant pour atteindre vos objectifs! Vous pouvez perdre 1000 fois, mais vous n’avez pas le droit de penser que parce que vous avez essayé une fois, vous avez fait ce qu’il fallait pour changer de vie mais que vous n’avez pas réussi. La vérité, si vous n’avez pas réussi, c’est que vous n’avez pas essayé assez fort.
Chaque jour qui passe est un jour pour travailler notre résistance mentale
Là ou Pierre de Coubertin avait raison c’était de penser que l’important dans la vie ce n’est pas le triomphe, mais le combat. Mais le combat ne se fait jamais sur le terrain ou dans une arène au moment d’une épreuve, le combat prend place toute l’année entre vous-même et votre mental.
C’est votre force mentale qui déterminera les changements et les évolutions possibles dans votre vie. Ce qu’il y a à l’intérieur de votre tête est la seule chose qui conditionne le développement personnel de chacun d’entre-nous.
Si vous gagnez contre votre mental, vous êtes en mesure de gagner dans la vie ou sur la piste. C’est votre attitude qui fait toute la différence dans la vie. Il n’y a pas de gens spéciaux, juste des mentalités qui le sont.
On devient exceptionnel à mesure que l’on va gagner des victoires sur soi-même, chaque jour qui passe est un jour pour travailler notre force mentale.
Pour faire la différence vous devez être plus fort mentalement que les autres. Dans la vie vous ne courrez pas une course contre des adversaires ou pour gagner des médailles ou récolter les honneurs, vous courrez une course pour gagner contre vous-même.
Le truc pour améliorer sa résistance mentale :
Arrêtez de vouloir impressionner les autres, tentez de vous impressionner vous-même à la place.
Le développement de soi, la timidité, la positivité, les performances, l’autodiscipline, le courage, la confiance en soi, l’affirmation de soi ; toutes ces choses viennent de la force de votre esprit. La recherche de l’épanouissement commence toujours par là.
Attitude N°5 : Toujours faire un pas de plus que les autres
Un des trucs pour améliorer son développement personnel est de toujours faire un pas de plus que les autres. Concrètement qu’est-ce que cela signifie me direz-vous?
Eh bien, il s’agit d’avoir l’esprit de défi pour soi-même et contre les autres. C’est à dire que si une personne vous montre qu’elle est capable de faire 100 pompes devant-vous, vous en faites 150.
Ne montrez aucune forme de faiblesse (comprenez de renoncement) à vos compétiteurs ou n’acceptez aucune forme de faiblesse venant de vous-même. Ne laissez personne « trouver » et exploiter vos faiblesses mentales.
Le truc est toujours de repousser un peu plus loin la limite mentale qu’à décidé votre esprit pour vous.
Si votre esprit vous dit que vous n’avez pas la force ou l’envie d’écrire 10 pages de votre nouveau roman aujourd’hui, vous en faites 20 juste pour l’emmerder.
C’est aussi simple que ça, il faut habituer et faire comprendre à votre esprit que vous êtes une machine à accomplir plus, et qu’il doit arrêter de pleurnicher car c’est vous qui décidez quand la souffrance s’arrête.
Cette attitude suppose aussi de ne pas avoir peur d’attirer l’attention sur vous en étant toujours le premier à aller se confronter à un défi.
Rien ne doit jamais être « assez » pour vous. Vous devez constamment vous challenger pour entraîner votre mental au stress et à la pression ou à résister à la douleur physique.
Attitude N°6 : Mettre les pieds dans le plat
Mettre les pieds dans le plat signifie en temps normal qu’une personne aborde maladroitement un sujet à éviter et qu’elle continue à en parler longuement, semant ainsi le malaise chez son auditoire.
En matière de développement personnel c’est typiquement la meilleure stratégie à suivre. Par exemple si quelque chose vous fait très peurs ou vous bloque, vous devez passer le plus clair de votre temps avec elle.
Prenez par exemple des problèmes comme le vertige, le régime, la séduction, le montage vidéo, la musculation.
Si ce sont des choses qui sont le cœur de vos objectifs mais que votre mental est encore incapable de dompter, vous devez passez le plus clair de votre temps en leur compagnie plutôt que de les fuir. Vous avez peur des serpents? Adoptez en un. Vous avez peur de vous battre? Apprenez à vous battre, et battez-vous. Vous ne connaissez-rien à un sujet? Peu importe, allez-y essayez même de l’enseigner.
Le truc : La meilleure façon d’arrêter d’avoir peur d’une chose c’est de s’immerger en elle au lieu de la fuir (en l’étudiant à fond, ou en la vivant).
Apprivoisez vos peurs pour repousser les limites de votre mental. Si la confrontation directe avec votre peur est encore trop difficile pour vous, apprenez à la connaître, en en découvrant plus sur elle, focalisez-vous sur une ou deux choses que vous aimez en elle.
Attitude N°7 : Voir les catastrophes et les crises comme des opportunités de se distinguer
Quand il arrive quelque chose d’inconfortable dans notre vie, la vie des autres ou dans le monde, nous avons tendance à vouloir fuir le plus vite possible la situation en question. Le problème c’est qu’en matière de développement personnel cette attitude est contre-productive.
Que pensez-vous d’un guerrier qui fuit le combat? Dans le langage courant, on appelle cela un lâche.
La clé pour répondre positivement aux situations de crises c’est de changer notre ressenti sur elles. Le problème n’est jamais la vie, mais la manière dont vous pensez et voyez la vie.
Nous avons trop tendance à exagérer les situations que nous vivons, ou à donner trop d’importances aux petites choses et à les laisser prendre possession de notre état mental.
L’exemple typique est celui de quelqu’un qui vous quitte, c’est une situation où nous semblons n’avoir aucun contrôle sur ce problème. Nous essayons de récupérer l’autre, nous nous posons des tas de questions sur le moment où on a raté quelque chose. Cela arrive bien sûr dans des moments plus classiques de la vie quotidienne quand ils touchent le travail, l’argent, la famille, la santé, la défaite sportive ; nous traversons tous des zones de turbulences sur lesquelles nous semblons n’avoir aucun contrôle.
La bonne attitude à adopter dans ces situations c’est faire taire les voix de la négativité en utilisant le concept de la visualisation (avec ce concept on touche à la programmation neuro-linguistique).Il faut voir ces situations qui craignent comme des aventures enthousiasmantes au lieu de les voir comme des événements terribles (avec ce concept on touche à la programmation neuro-linguistique).
Et ces événements sont de véritables opportunités :
- Les crises économiques sont le meilleur moment pour investir.
- Les crises relationnelles sont le meilleur moment pour trouver quelqu’un d’encore plus génial ou d’améliorer son pouvoir de séduction pour la prochaine fois.
- Les moments de dangers sont les meilleurs moments pour éprouver son courage.
- Les moments où personne n’ose à agir sont les moments où vous pouvez prendre le leadership.
Dit d’une façon plus simple, après avoir reçu un coup, ou ressenti une petite peur, vous devez vous relever et retourner au combat presque immédiatement. Un vrai guerrier appelle le combat de tout son cœur, l’adversité est la source de son carburant. Le personnage du joker dans Batman est un bon exemple de cette attitude, Batman le met sans cesse à terre mais sa folie et sa façon de voir le monde font qu’il donne toujours l’impression de contrôler la situation.
Le truc : Il ne suffit que de croire en une chose (positive ou négative) pour se diriger vers elle et la rendre réelle.
Vous voulez devenir un homme ou une femme d’action? Croyez que vous êtes obligé d’agir à chaque fois que quelque chose de dramatique arrive et à force de prendre l’habitude d’agir, cela deviendra une partie de votre personnalité.
Attitude N°8 : Arrêtez de perdre du temps à inventer des excuses pour justifier votre faiblesse de caractère, faites ce qui est nécessaire
Dans notre société, il y a fondamentalement deux types d’attitudes face aux crises :
Il y a ceux qui font le travail nécessaire et ceux qui cherchent des excuses (ou des justifications)
Les choses les plus difficiles à affronter dans la vie seront toujours les choses que vous n’aimez pas vous concernant. Avancer dans la vie ce n’est pas de faire les choses que nous aimons, c’est de faire les choses que nous devons faire.
Ne trouvez pas d’excuses aux autres et ne vous trouvez pas d’excuses à vous-même, c’est une mauvaise habitude. La vie est simple, c’est nous qui la compliquons en essayant de trouver des excuses, des raccourcis, des justifications ou d’inventer des processus complexes pour ne pas faire ce qui est nécessaire.
La seule limite possible à ce que nous pouvons faire est imposée par notre esprit (le peur, le doute, l’inconfort sont des constructions de l’esprit).
Le truc : Prenez l’habitude de dire et faire ce que vous devez faire sans jamais utiliser de « mais » ou de « vous victimiser » pour expliquer votre inaction (la victimisation dépend du même mécanisme que l’excuse).
Les excuses c’est pour les lâches qui n’ont pas voulu mener le combat jusqu’au bout. Un guerrier n’a pas peur de se salir les mains quand les choses deviennent difficiles et que c’est nécessaire.
Attitude N°9 : Dire et vivre la vérité totale
Dans la vie vous allez devoir apprendre à dire non, et ne plus vous excuser de dire non. La société nous a tellement formaté à être poli, bien élevé pour préserver la paix sociale que nous mentons et acceptons les mensonges comme quelque chose de banal. Nous acceptons aussi de prendre des responsabilités pour d’autres personnes pour ne pas nous confronter à leur désapprobation ou leur colère.
Vous serez probablement d’accord avec moi pour dire que ce mode de vie qui vous oblige à vous compromettre et ne pas exprimer vos sentiments clairement pour ne blesser ou n’ennuyer personne n’est pas sain pour votre santé mentale. Ni pour vous, ni pour les autres.
Cela est encore plus vrai quand on sait que beaucoup de gens vous invitent à faire des choses qu’ils n’ont jamais faites eux même, ou qu’ils ne font pas, ou vivre une vie qu’ils ne vivent pas. je regardais par exemple tout à l’heure une publicité bien faites pour une formation sur l’amélioration de sa productivité et la gestion du temps qui disait en gros :
« Comment j’arrive à faire plus en faisant moins et à profiter de la vie, en n’ayant pas besoin de me discipliner comme une folle. »
J’ai aimé le discours car comme tout être humain je recherche plus de confort et donc j’ai envie d’en savoir plus. Mais même si j’ai très envie de croire à ces affirmations positives, la vérité c’est que la vie ne fonctionne pas comme ça.
La vérité c’est plutôt que :
« La vie est comme elle doit être sauvage et impitoyable à l’image de la nature. La vie n’est pas supposée être facile ou juste. »
Les choses les plus difficiles à affronter dans la vie seront toujours les choses que vous n’aimez pas vous concernant. Et ça, les vendeurs de rêve le savent, c’est pour cette raison qu’il vendent des produits de développement professionnel confortables ou de la facilité en jouant sur vos faiblesses mentales et vos peurs.
En vous faisant croire qu’il existe une solution miracle, ils peuvent vous vendre leurs produits. Certains de ces produits marchent réellement d’ailleurs. Prenez par exemple l’exemple des programmes des régimes , ils fonctionnent car on sait depuis quelques dizaines d’années maintenant que perdre du poids ce n’est qu’une histoire de maîtrise des calories absorbés et brûlés.
Mais ce qu’aucun d’eux ne vous dira c’est que tout se joue d’abord au niveau mental et que ça prendra peut être plus de 30 jours, que vous allez en chier, vous sentir frustré, pleurer dans un coin, et devoir changer vos habitudes car tout ça c’est de l’inconfort, des contraintes et de la douleur, et ça va obliger le client potentiel à changer sa personnalité ou ses habitudes (ce qu’il n’a pas envie de faire car c’est un processus difficile qui demande de prendre du recul, mais qui serait pourtant tellement nécessaire à son propre épanouissement).
Et bien sûr comme on vous a en quelque sorte « vendu le mauvais modèle mental à l’origine« , vous ne pouvez qu’échouer à suivre le programme et abandonner. Mais bien sûr comme l’objectif est d’être bien perçu ; personne ne va vous dire : « Tu peux y arriver, mais il va falloir suer, galérer et changer ce que tu es. »
Au passage, ne croyez pas j’ai quelque chose contre les personnes en surpoids (je l’ai été moi aussi avant de oerdre 14kg), je le prend toujours en exemple simplement parce perdre du poids c’est une tâche très simple mais qui demande un effort mental conscient pour changer ses habitudes alimentaires afin de les remplacer par de bonnes habitudes.
La vérité c’est que nous sommes les seuls à pouvoir faire quelque chose de nous-même et à pouvoir prendre la décision de ne plus être médiocre (ou gros dans l’exemple précédent). Vous ne devez jamais vous excuser d’être qui vous êtes, mais ne rien faire pour devenir encore plus fort, accepter la défaite, renoncer à ses rêve, ou nous inventer des termes pour culpabiliser ou pénaliser les gens de mettre des mots sur le réel, ça en revanche c’est inacceptable.
Toujours pour reprendre l’exemple précédent, ce qui fait souffrir une personne en surpoids, ce n’est pas le fait d’être grosse, ce sont toutes les gesticulations mentales qu’elle invente pour nier ce fait et qui par conséquent l’empêche soit de s’en foutre et de l’accepter (c’est son droit le plus absolu), soit d’y faire quelque chose si elle ne se sent pas bien comme ça.
Voici une autre vérité qui va vous plaire :
Vous êtes une putain de machine qui peut tout accomplir, relevez-vous et allez botter des culs!
Ce que vous avez, n’avez pas, êtes, n’êtes pas, ce que vous avez déjà accompli ou non, vos excuses, vos raisons, vos justifications, je m’en bats les couilles, ce que je veux c’est que vous alliez chercher ce que vous voulez sans jamais flancher. Ne pretendez pas vouloir un truc en faisant le contraire.
Le projet consistant à faire de vous une meilleure version de vous-même demande beaucoup d’heures d’investissement dans vos faiblesses. Ce n’est pas pour les plus faibles, seuls les personnes prêtent à devenir forte mentalement y arriveront.
Attitude N°10 : avoir une image de soi invincible
Croire que vous pouvez accomplir de grandes choses ne vous rend pas arrogant, cela vous donne de la confiance en vous.
Considérer que vous êtes déjà le meilleur (même si ce n’est pas vrai) est un bon déclencheur de confiance en soi. Laissez moi vous le dire autrement :
« Vous n’avez aucune idée de la putain machine de guerre que je suis »
Ça vous prend aux tripes? Bien!
Ce qu’il est important de savoir par rapport à cette attitude, c’est qu’il existe en vous, une version faible et une version forte de votre mental.
Il y a par exemple une version qui dit :
« Tu es une machine de guerre »
Puis une autre qui dit :
« Untel fait mieux que toi. »
Ces deux versions de votre mental partagent votre esprit et forment votre dialogue intérieur.
Et si vous laissez la partie faible de votre mental parler trop longtemps, vous commencerez à penser que vous êtes nul ou un minable. elle se manifestera particulièrement à chaque fois que vous vous sentez en échec dans la poursuite d’un rêve ou d’un objectif.
Le truc pour faire taire la petite voix négative et renforcer son mental c’est de créer l’image de qui vous voulez être dans votre esprit et avoir la détermination de faire face aux difficultés pour l’atteindre.
Mais pour y parvenir, il faut y croire avant de voir le résultat. C’est d’ailleurs la même chose avec n’importe quel objectif, il faut nous croire en mesure de le réaliser avant même d’avoir vu le résultat.
Par exemple croire que vous êtes déjà le plus grand guerrier du monde avant de le devenir. Ou dans le cas du développement personnel, vous devez croire que vous avez le mental le plus puissant du monde et que vous pouvez tout accomplir.
Ce n’est pas seulement une affirmation, c’est une ligne de conduite et une croyance à vivre pleinement.
Vous êtes seulement capable de vivre l’image de vous que vous avez créé dans votre esprit.
Si l’image dominante que vous avez de vous-même est toute puissante alors vous êtes sur la bonne voie, en revanche si elle dit que vous êtes moins bon/fort qu’un autre, c’est un problème.
Faites très attention car montrer une faiblesse à votre mental ou à un adversaire cela revient à l’admettre et en faire une vérité, vous devez garder une image positive et toute puissante de vous-même en toute circonstance. C’est de cette manière que vous développerez le respect de vous-même et des autres par la même occasion. J’ai vu tellement de gens abandonner en moins d’une semaine sur un objectif, que je peux vous dire que les putains de machines de guerre invincible comme celle que vous allez devenir c’est rare.
Attitude N°11 : Comprendre que vous êtes déjà prêt
L’une des erreurs de développement personnel que nous faisons souvent c’est celle de vouloir repousser la date où l’on va commencer à faire quelque chose. Quand on commence une activité, on va souvent chercher à se préparer pour bien accomplir la tâche, ce qui peut être bien, mais cela en général pousse certains d’entre nous à lire 15 livres sur un sujet, suivre 10 formations, regarder 40 vidéos youtube et à ne jamais passer à l’action car on a le sentiment de ne jamais être suffisamment prêt. Alors qu’honnêtement, 5 livres sont suffisant pour maîtriser les bases théoriques de la plupart des sujets (surtout les miens :p)
En fait, ce que vous devez comprendre c’est que rien n’est difficile à accomplir dans la vie. Je suis autant capable d’escalader l’everest que vous l’êtes. Ce qui peut l’être en revanche c’est de préparer son corps ou son mental à y parvenir.
Pour vous donner un exemple personnel à cause de la bataille entre mon mental faible et mon mental fort, il est rare que j’ai envie de commencer quelque chose (même ce guide fascinant), car intérieurement je sais que ça ne sera pas facile, et que je devrais fournir des efforts important pendant plusieurs jours ou semaines sans être sûr d’avoir des retours sur investissements rapide, ni même aucune garantie de succès sur mes créations.
Le truc : Dans ce genre de situation, vous devez vous rendre aux rendez-vous pour allumer une étincelle.
La chose à comprendre c’est que vous devez tricher avec votre mental faible quasiment tout le temps. Si vous dites au mental faible « Nous allons sortir courir une heure 3 fois par semaine pour être en meilleur santé », il va nous dire non et tenter de nous décourager d’y aller.
En revanche si vous lui dites : « Sortons 5 minutes respirer l’air pur et équipons-nous pour éventuellement à courir. » il ne va pas se méfier, et une fois que vous serez lancé et aurez créé cette petite étincelle, vous allez prendre gout à l’effort. c’est quand je commence à écrire et ait quelques éclairs de génie que je commence à vraiment apprécier la création. Le coureur c’est à travers chaque foulée supplémentaire.
Cette stratégie fonctionne avec tous les objectifs difficiles. Vous devez avoir des petits objectifs annexes pour rester dans le combat quand votre objectif principal vous cause des problèmes d’inconfort. Par exemple dans mon activité de créateurs de contenus, quand je n’ai pas trop envie d’écrire ou de tourner une vidéo, je m’occupe d’optimiser mes articles ou mes vidéos pour le référencement ce qui me redonne le goût de travailler plus dur pour la suite.
Ce sont des sortes de minis-breaks qui n’en sont pas réellement.
Il est crucial de toujours être en mouvement vers l’atteinte d’un objectif ou d’un rêve. L’appétit vient en mangeant. Il n’y a pas de bon ou mauvais moment pour commencer, le meilleur moment c’est toujours maintenant.
Attitude N°12 : Rechercher et honorer les combattants
Que vous soyez chef d’entreprise, ou un simple citoyen voulant renforcer son mental, il est important que constamment rechercher un certain type de personnes pour répondre à une mission bien spécifique. Ce type de personne ce sont les guerriers, ceux dont vous pourrez admirer la force mentale. Autrement dit vos modèles, ou des personnes que vous allez respecter pour leur pouvoir intérieur.
Vous ne devez jamais abaisser vos critères de sélection pour trouver un candidat valable alors qu’il n’y en n’a pas. Ne récompensez pas la médiocrité mentale. Jamais!
Faites subir des tests de résistances psychologiques ou de résistance à la pression à vos candidats potentiels. Face à la pression beaucoup de personnes révèlent leurs failles et leurs faiblesses mentales. Un boss ou des employés doivent être au top mentalement, aucune faiblesse ne peut être accepté quand l’on se prépare pour la bataille.
Il est important de s’entourer de gens qui vous invitent à dépasser vos limites. Faites sauter toutes les choses ou personnes de votre vie qui affaiblissent votre esprit avec leurs peurs, leurs insécurités ou leurs frustrations.
Le truc : Honorer la mémoire de combattants aujourd’hui disparus.
Avoir de la gratitude pour des gens à la mentalité guerrière, même des inconnus permet de rester dans cette mentalité guerrière. Vous pouvez faire ça sur des publications Facebook comme en vous rendant à des évènements ou commemorations.
Attitude N°13 : Souriez face aux épreuves les plus difficiles
Vous devez devenir celui qui reste droit quand tout part en cacahuètes. Vous devez chercher à aller dans les situations les plus difficiles possibles.
N’ayez pas peur de l’ennemi qui vous fait face parce qu’il est inconnu, semble puissant ou parce que c’est inconfortable.
Vous avez la responsabilité de combattre pour ceux qui manquent de courage pour le faire. Même dans le chaos mental, défendez ce en quoi vous croyez, même si vous êtes le seul à y croire
Les plus grands guerriers sont ceux qui savent rester calme dans le feu de l’action, et au cœur de la tempête et lorsque les choses deviennent difficiles. Un bon guerrier est quelqu’un sur qui on peut compter quand les autres tournent la tête quand l’adversité pointe le bout de son nez et qui se soucie plus des autres que de lui-même.
Attitude N°14 : Cultiver une apparence qui impressionne
Voici une astuce pour maîtriser son esprit qui ne concerne pas directement votre esprit. Mais c’est peut être la plus simple à appliquer, il s’agit de vous vêtir dans des vêtements qui vous donnent confiance en vous. Particulièrement des vêtements qui mettent en avant votre « pouvoir » et votre « solidité ».
Même s’ils ne sont pas essentiels pour votre développement personnel, les vêtements véhiculent une impression que vous renvoyez au monde, selon les vêtements que vous portez vous serez donc perçu différemment ainsi que la force mentale que vous dégagez et la peur ou la confiance que vous inspirez.
Le truc c’est donc de vous demander : comment voulez-vous être perçu? Et ensuite, de choisir des vêtements en conséquences pour refléter cette image.
La façon dont un guerrier s’habille est l’équivalent de son armure. Elle ne le protège pas totalement des coups, mais les amortis et impressionne. Il en est bien sûr de même pour l’apparence physique en général.
Conclusion : Esquissez votre nouvelle identité pour accélérer votre développement personnel
Nous avons vu ici des attitudes qui permettent de vous forger une force mentale supérieure. Pour vous aider dans votre développement personnel, ces attitudes doivent devenir les fondements de votre personnalité.
Rappelons-les ici :
- Être prêt à vivre l’enfer pour obtenir ce que vous voulez.
- Vouloir réussir pour emmerder ceux qui veulent vous voir échouer.
- Se montrer très très très patient.
- Refuser la défaite de son mental.
- Toujours faire un pas de plus que les autres.
- S’immerger dans vos peurs.
- Croire que les événements négatifs sont des opportunités.
- Faire le travail nécessaire sans chercher d’excuses pour l’éviter.
- Accepter la contrainte et la douleur comme règle de la nature.
- Avoir une image de soi invincible.
- Faire un petit pas pour déclencher une étincelle.
- Honorez les combattants vivants ou disparus.
- Faites face à l’adversité peut importe à quoi elle ressemble.
- Cultivez une apparence qui impressionne.
Comme vous le voyez, il ne s’agit pas du blabla du monde du développement personnel habituel sur la connaissance de soi dans ce guide, je vous ai présenté des principes et un plan d’action concret pour aller challenger votre mental et obtenir ou devenir ce que vous voulez. Et en matière d’amélioration de soi, il ne s’agit toujours que d’un combat mental entre votre vous faible et votre vous fort pour vous rendre apte (ou qualifié) à obtenir la récompense que vous chérissez.
En plus de ces attitudes mentales qui vous seront nécessaires, la majeure partie de votre combat contre-vous même sera axé sur des points aussi simple que ceux-là :
Ils ont tous en communs de vous amener vers le changement et d’être particulièrement inconfortable.
Saurez-vous vous rendre apte pour votre quête? La réponse vous appartient, la voie du développement personnel et le chemin que nous empruntons dans la vie est propre à chacun…
Être patient quand les choses se compliquent
La patience n’est pas la première qualité que l’on a envie de développer chez soi. Pourtant comme le dit si bien notre expression française : la patience est la mère de toutes les vertus!
En effet, être patient permet d’attendre la sagesse et aide à la réussite de ses objectifs les plus difficiles. Cela permet aussi éventuellement d’augmenter sa maîtrise de soi pour se retenir d’exploser la tronche de quelqu’un qui nous agace.
Ce niveau de patience que nous possédons est lié à deux choses :
- Notre capacité de résilience (combien de temps vous êtes capable de résister à l’inconfort).
- La façon dont nous nous entraînons pour être plus patient.
Comme n’importe quelle autre compétence mentale, la patience peut se travailler et cette partie du guide de développement personnel va vous montrer 9 techniques possibles pour devenir plus patient quand la vie teste votre niveau de résilience.
Pourquoi sommes-nous impatients?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il me semble important de vous expliquer pourquoi nous avons tendance à très vite devenir impatient dans notre vie.
C’est en réalité une situation classique que nous avons tous vécu, et que nous vivons au quotidien. Nous voulons quelque chose, nous imaginions comment une situation va et doit se passer, mais un obstacle se dresse devant nous et nous retarde.
C’est par exemple cette personne âgée qui n’avance pas devant vous et que vous avez envie de bousculer (comment ça non?), ce docteur qui vous prend en retard, cette personne qui ne décroche pas au téléphone ou ne réponds pas à vos messages, cet ignare sur les réseaux sociaux qui dit à quel point vous êtes nul et vous avez tort, votre chien qui urine dans le salon après que vous ayez tout lavé, juste pour vous emmerder (du moins c’est ce que vous pensez sur le moment pour expliquer que vous n’allez pas être patient cette fois-ci).
Dans toutes ces situations vous êtes agacé pour trois raisons :
- Vous aviez prévu de consacrer votre temps à autre chose de plus gratifiant après votre tâche.
- Un obstacle rend votre plan plus compliqué et rallonge sa durée.
- Vous n’avez pas une bonne perception de la situation.
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai rarement vu des gens énervés d’attendre et faire la queue dans un parc d’attraction. Cela s’explique par le fait que nous y allons dans un état d’esprit totalement différent que lorsque nous allons chez le médecin pour des analyses. Nous ne voulons pas que cela se passe vite et bien, nous voulons savourer chaque moment d’amusement.
En revanche dans un cinéma, avant d’entrer dans la salle nous seront impatient par peur de rater le début d’une séance ou nous allons avoir du mal à être patient si le film tarde à démarrer. Ces deux notions : « la récompense potentielle » et le « temps nécessaire » sont donc les deux bases de notre impatience et parfois de nos motivations…
Des gens qui ne voient pas le bénéfice à pratiquer une activité que vous leur proposez vous diront : « qu’ils n’ont pas le temps. » et ne vont pas avoir la patience ni l’envie de vous écouter. De même que des gens qui veulent des récompenses rapidement seront prêts à croire aux raccourcis que vous leur proposez, c’est par exemple ce qui fait le succès des jeux de loteries (achetez un ticket et devenez millionnaire), ils demandent peu d’investissement en temps et en argent, tout en pouvant faire gagner une grosse récompense.
Il faut ajouter à ces deux raisons principales, une troisième raison tout aussi importante : « la perception d’une situation« . Si nous sommes impatient c’est aussi parce que notre esprit n’est pas dans le moment présent. Par exemple, le type bloqué sur la route le soir, ne pense qu’au moment où il va pouvoir s’allonger chez lui dans son lit. Ce qui par impatience d’obtenir cette récompense le plus rapidement possible peut surtout le conduire lui et d’autres automobilistes à l’hôpital.
Voilà, vous savez maintenant pourquoi des cons klaxonnent derrière vous pour vous mettre la pression quand vous restez 10 secondes de trop à un feu rouge, sans parler de ceux qui vous poursuivent ensuite pour vous intimider et qu’on devrait filmer pour qu’il puisse constater par eux-même leur niveau de bêtise. Voyons maintenant des astuces pour ne pas être comme eux, être patient et rester zen.
Les astuces pour être patient
Il y a beaucoup de bénéfices si l’on sait être patient, aussi bien dans le travail que dans notre vie privée. Parmi les plus évident il y a :
- Être plus à l’aise socialement.
- Etre capable d’aller au bout de ses objectifs.
- Ne plus prendre des décisions sous le coup de l’émotion.
- Être plus positif dans la vie en général.
- Avoir un mental plus fort.
C’est la patience conjuguée à la persévérance et la résilience qui vous permettront d’obtenir à peu près tout ce que vous voulez dans la vie. Voici donc maintenant quelques stratégies pour vous aider à être plus patient dans la vie et dans votre travail.
Astuce N°1 : Faites des choses que vous n’aimez pas, voire que vous détestez
Comme je le dis dans mon livre intitulé faites ce que vous n’aimez pas: « nous devenons ce que nous faisons« . Ainsi pour apprendre à être patient, il faut pratiquer la patience en se soumettant à des niveaux d’inconfort toujours plus importants.
Il n’y a pas besoin d’être coincé dans un bouchon de 40 kilomètres pour apprendre la patience. La vie de tous les jours nous offre des occasions de la pratiquer.
- Lire un livre difficile et aller au bout c’est faire preuve de résilience.
- Ne pas éclater quand on vous dérange toutes les 5 minutes et que vous essayez d’écrire un article de blog c’est pratiquer la patience (cela est en train de m’arriver lol).
- Rester 10 minutes sous la douche en prenant une douche froide c’est faire preuve de patience.
Toutes ces tâches, même les plus simples vous forcent à développer la patience qu’il y a en vous, changer votre perception d’une situation pour y survivre et ne plus vous soucier du temps nécessaire et repousser votre désir de récompense.
Ainsi vous comprenez aisément pourquoi quand on vous demande de lire un livre de 1000 pages (ou de l’écrire) vous faites la gueule. Vous pensez que cela va être chiant à mourir et difficile (ça peut l’être), vous regardez sans cesse combien de pages il vous reste à lire (ou écrire) et vous repoussez la tâche parce que vous voulez faire quelque chose de plus agréable.
Ma première astuce pour vous est donc de vous entraîner à : faire ce que vous n’aimez pas. Pour moi, par exemple, même si cela peut vous paraître bizarre pour un auteur ou un créateur de formations comme moi, ce que je déteste le plus c’est justement d’écrire, de préparer ou de tourner des formations, car c’est long et souvent peu gratifiant, en effet le décalage entre l’effort à fournir et le niveau de récompense que je vais obtenir de cette activité est parfois énorme ou injuste. C’est à l’image d’un sportif qui souffre pendant des années pour un petit moment de gloire qui sera vite oublié dès la semaine suivante…
Votre récompense doit être dans le fait que vous savez que vous travaillez dur, que vous repoussez sans cesse vos limites et que vous pouvez être fier de vous. Aucune vertu ne se développe dans la facilité.
Astuce N°2 : Comprendre pourquoi vous êtes impatient
Il y a toujours une raison qui provoque votre impatience. Pour reprendre mon exemple, si je suis aussi impatient et que je déteste faire certains contenus pour le web, c’est parce que en tant que créateur, je suis à la recherche de la popularité, et certains contenus que j’ai besoin de faire n’ont pas le potentiel pour devenir populaires… Certains n’ont même pas le potentiel pour faire des ventes.
C’est l’une des choses que j’explique souvent aux jeunes créateurs impatients du web qui ne jurent que par le nombre d’abonnés ou de vues. Même si ça semble bizarre, il ne faut pas créer des contenus uniquement pour la popularité car c’est un piège mental très puissant. Il nous rend impatient, frustré et nous amène à nous comparer à d’autres. Alors qu’en réalité, aucune comparaison n’est possible, puisqu’on ne traite souvent pas du même thème, qu’on aborde des sujets différents, qu’on a pas commencé au même moment, qu’on n’a pas commencé avec la même audience ou soutien de base… Être patient est donc toujours la meilleure voie à suivre. D’ailleurs dès que vous faites un contenu en plus c’est forcement de la visibilité en plus, particulièrement sur YouTube ou les plateformes naissantes ou peu concurrentielles.
Pour être patient, si je suis persuadé que « j’ai besoin de beaucoup de vues et d’énormément de contenus pour faire plus de ventes », je dois changer cette vision de la situation pour être plus patient parce que c’est une situation à laquelle je n’arriverais pas avant longtemps.
Vous pouvez le faire en reprenant les 3 concepts clés :
Voici comment pourrait s’orienter une transformation de ma vision des choses pour être patient :
Récompense : La fierté de faire ce que d’autre ne font pas.
Temps nécessaire : Illimité.
Perception de la situation : Le mec le plus courageux et génial du web.
Ce qui vaux mieux que la vision originale qui pourrait ressembler à ça :
Récompense : Avoir 1 million d’abonnés
Temps nécessaire : 1 mois.
Perception de la situation : Tant que je n’aurais pas 1 million d’abonnés, je ne pourrais pas peser sur le web et vivre de ma passion.
Comme vous pouvez le voir, cette technique consiste à transformer une récompense difficile à obtenir en quelque chose que vous pouvez avoir tout de suite. Elle transforme aussi une situation négative en quelque chose de plus positif.
Voyons comment cela pourrait marcher avec un exemple plus quotidien, disons votre enfant qui vous tape sur les nerfs en sautant et hurlant partout, une situation où faire preuve de patience devient difficile :
Récompense : La fierté de savoir qu’on a élevé un enfant en pleine forme.
Temps nécessaire : Jusqu’à ce que la terreur n’ait plus d’énergie à revendre.
Perception de la situation : Cet enfant sera champion de saut en longueur plus tard.
Ou plus simple et basique :
Récompense : Devenir un maître en matière de patience.
Temps nécessaire : Illimité.
Perception de la situation : Être prêt à rester calme et garder la tête froide face à toutes sortes de troubles.
Oui je sais, cette idée des 3 concepts clés est géniale, mais c’est normal, elle est modelée par la perception de la réalité de son auteur, même si cela peut être une perception assez égocentrique, elle est tout de même orienté vers les autres et aide à être patient. En France, on a d’ailleurs une forte tendance à confondre l’idée d’avoir de l’ego et l’idée d’être vaniteux. Qui sont deux choses différentes puisque l’un touche à notre perception de nous-même et l’autre au manque d’humilité.
Le vaniteux va se comparer aux autres pour déterminer sa propre valeur. La personne qui a de l’ego ne sera exigeante que par rapport à elle-même et ne sera pas du genre à critiquer le travail ou les actions des autres, ni à porter de jugement publics sur les autres.
L’homme le plus fort de la planète mêne un combat contre lui-même. Il est exigeant avec lui-même, mais ne se compare pas aux autres et ne porte pas de jugements de valeurs sur les autres personnes. Il sait et croit qu’il est le plus fort que d’autres, mais il n’en fait pas tout un cinéma car il à déjà obtenu sa récompense grâce à son état d’esprit particulier et n’a pas besoin de l’approbation ou l’amour des autres pour se sentir bien. C’est bien pour çaqu’il est le plus fort.
Avec le temps, vous remarquerez que les gens qui n’accomplissent pas grand chose dans la vie ne savent pas comment être patient suffisamment longtemps pour maintenir l’effort dont ils auraient besoin pour atteindre leur objectif.
Astuce N°3 : Se distraire pour faire passer le temps d’attente plus rapidement
Il y a beaucoup de situations où être patient commencera à être difficile. Il suffit alors de faire la même chose que vous faites en attendant au restaurant ou pour votre contrôle-auto : trouver un moyen de vous divertir en attendant.
Par exemple qu’est-ce qui vous empêche de mettre une musique apaisante en fond sonore en lisant un livre? Ou de danser après une série d’exercices physiques? Du moment que ce que vous écoutez ou faites ne détourne pas votre attention il n’y a pas de problème.
Nous sommes là dans une histoire de gratification qui tarde à venir et de durée d’attente. En ajoutant une forme de gratification (de récompense donc) pendant un moment difficile, on peut réduire la perception de la difficulté.
Quand vous êtes occupé à faire quelque chose d’agréable, vous ne pensez pas à la difficulté.
Astuce N°4 : Pratiquer la visualisation avec les gens
S’il y a bien une chose que vous ne pouvez pas contrôler dans votre vie c’est le comportement des autres. Que l’on parle de bambins insupportables, de cet abruti qui vous hurle dessus sans raison valable, ou de cette personne qui paye ses baguettes de pain en pièces de 5 centimes ou profite de tous les bons d’achats possibles et qui vous fait perdre 15 minutes en caisse, c’est pareil. La personne peut avoir une bonne raison de le faire, mais vous ça vous embête et vous n’avez pas envie d’être patient avec elle…
La solution à ce problème est de voir les autres pour ce qu’ils ne sont pas. Autrement dit, quand quelqu’un vous agace, voyez en cette personne quelqu’un que vous aimez, respectez et pour qui vous avez de la gratitude. Imaginez par exemple que vous parlez ou que vous attendez derrière l’un de vos proches.
Pourquoi faire ça? Pour planter une graine de patience en vous, toutes les situations de la vie sont potentiellement conflictuelles et deviennent donc des occasions d’apprendre à devenir patient. Accessoirement cela vous aide aussi à désamorcer les conflits et ne pas agir comme un gros con.
Astuce N°5 : Prendre une pause de quelques heures
Une pause a le même effet qu’une nuit de sommeil, elle remet la volonté, les émotions et le corps à zéro et recharge les batteries. Vous verrez qu’après une petite pause, vous aurez retrouvé la volonté d’attaquer l’objet de votre impatience et serez plus disposé à être patient.
Vous sentez que vous commencez à devenir impatient? Allez marcher. Regardez un film. Lisez mon blog. Bref, faites quelque chose qui ne vous fait pas penser à l’objet de votre impatience.
Si votre pause dure plusieurs jours vous verrez aussi que vous serez inspiré et impatient de vous remettre au travail de manière plus sereine. Ne rien faire pendant quelques jours cela a parfois du bon.
Astuce N°6 : Acceptez que vous ne pouvez pas tout contrôler
Beaucoup de choses dans la vie dépendent d’autres personnes ou d’éléments extérieurs et vous ne pouvez pas les contrôler. Pensez par exemple à vos démarches administratives qui prennent des mois alors que vous en avez un besoin urgent et qui pourraient être faites en moins de 1 heure. Oui, cela peut rendre dingue, mais à part être patient, vous n’y pouvez rien de toute façon rien.
Dans ce genre de situation, il ne vous reste qu’à adopter une philosophie stoïcienne, à savoir ne se préoccuper que des choses sur lesquelles on peut avoir un contrôle et oublier le reste pour garder sa santé mentale.
Astuce N°7 : Se focaliser sur un ennemi à abattre et pas un objectif
La chose qui nous pousse à faire ce que nous faisons c’est toujours l’espoir d’une forme de récompense (ou l’évitement d’un mal). C’est ça qui est à l’origine de nos objectifs, nos motivations, mais aussi de nos actions.
Seulement après quelques temps, on se rend compte que pour obtenir une récompense aussi importante qu’espérée, il faut beaucoup souffrir. Et une petite voix en nous commence à nous souffler : « A quoi bon… et si tu abandonnais pour faire quelque chose de plus agréable? »
Ainsi, pour surmonter cet obstacle, je vous invite à vous inventer un Némésis à combattre, au lieu d’un objectif à atteindre. Quand vous êtes en compétition avec quelqu’un (même une personne imaginaire), le temps nécessaire pour la battre, et le temps total que cela prendra n’est plus un problème, tout ce qui compte, et ce qui constitue la récompense c’est de lui éclater la tronche. Dans ces conditions, être patient devient plus facile à supporter.
Ce Némésis peut être un guerrier légendaire, un écrivain célèbre, un célèbre cordonnier, un génie de la musique, cela dépend de ce que vous voulez devenir et qui demande d’être patient à de grands niveaux. Par exemple si vous faites du basketball, votre objectif doit être de le faire pour humilier Michael Jordan un jour.
Cela semble exagéré? La vie est un combat, vous n’avez pas le choix si vous voulez atteindre vos plus beaux rêves et obtenir les plus belles récompenses.
Vous n’avez pas besoin de modèles ou de mentors pour marcher dans leurs traces, vous devez faire en sorte de détruire leurs empires, brûler leurs maisons, leurs prendre tout ce qu’ils possèdent, leur tordre le cou et les enterrer (c’est une image bien sûr, il ne faut faire ça que dans votre esprit).
Mais pensez-y, si cela leur a pris 20 ans pour devenir ce qu’ils sont, cela vous prendra un temps plus ou moins similaire. On ne devient pas un génie de la musique en une nuit parce qu’on l’a décidé.
Astuce N°8 : Se satisfaire de peu
L’un des problèmes qui nous empêche d’être patient quand nous avons un objectif, c’est que nous voulons souvent terminer les choses le plus rapidement possible pour avoir la récompense qui est associée à une tâche ou s’en libérer le plus vite possible, mais cela se passe rarement comme ça.
Pensez par exemple au moment où vous voulez acheter une maison, ou même à une échelle moins importante séduire quelqu’un. Vous voudriez claquer des doigts et que tout soit fait en 2 jours.
Certains iront même jusqu’à baisser le prix de leur bien ou les attentes car ils ne peuvent plus supporter d’avoir cette tâche agaçante en suspens au-dessus d’eux depuis plusieurs mois.
Ce problème vient du fait que l’on est trop focalisé sur le résultat final, qui à lui seul représente 100% de progression. Mais entre le moment où nous formulons notre désir, et sa réalisation, il y a plein de micro évenements qui peuvent déjà être considérés comme des petites victoires. Certains représentent même 0,1% de progression, par exemple si vous avez une visite d’acheteur potentiel de votre maison, cela ne signifie pas que vous allez la vendre, mais si vous avez des visiteurs c’est déjà une progression entre le moment où vous avez décidé de vendre, et les visites.
Refaire la déco, faire paraître le volume plus gros peut aussi faire grimper le potentiel de vente et donc vous aider à vous rapprocher de votre objectif.
L’erreur que font la plupart des gens est de croire qu’un objectif suit une trajectoire linéaire. Ce n’est pas à l’image de la vie, ni même à l’image du cycle de croissance de l’être humain. Nous stagnons longtemps avec des micros-progressions avant de connaître des périodes de croissances ou de décroissances fulgurantes.
Astuce N°9 : Compter jusqu’à 10 dans votre tête (ou plus)
Cette dernière astuce de la liste est peut-être le meilleur conseil que je peux vous donner pour être patient. Je vous explique tout de suite. Il est probable que petit, quand vous n’arriviez pas à dormir agité par votre journée ou trop excité par celle du lendemain, vous n’arriviez pas à dormir, vos parents vous disaient alors de « compter les moutons ».
Cela n’a probablement jamais bien marché pour vous et parfois produit l’effet inverse car l’on compte souvent par automatisme. Mais cette technique à un avantage que vous pouvez utiliser pour l’impatience. En effet, cela occupe votre esprit et le détourne de son impatience.
Par exemple, compter jusqu’à quatre avant de répondre avec colère à quelqu’un suffit à désamorcer notre fureur.
Si vous attendez vraiment longtemps ou que vous détestez compter, apprenez une ou plusieurs histoires par cœur et récitez les dans votre esprit à la place. Si vous avez appris des fables de la fontaine en étant enfant, vous savez de quoi je parle, puisque vous les connaissez encore par cœur.
Être patient uniquement quand c’est acceptable
Il existe des situations dans la vie où il est de bon ton d’être patient. C’est par exemple avec cette personne qui n’avance pas, vous n’êtes pas un sauvage et vous n’allez pas la bousculer (en principe).
Mais il existe des situations où la patience et l’ignorance ne peuvent pas être la réponse, c’est typiquement les situations où l’on vous traite d’une façon qui n’est pas acceptable.
Dans ce genre de situation une bonne colère ne fait pas de mal.
La frontière est là, vous pouvez être patient dans la façon dont vous traitez les gens, la poursuite de vos objectifs, mais vous ne pouvez pas être patient avec quelqu’un qui ne vous respecte pas en tant qu’individu ou en tant que client.
Disons que si je pousse cette mamie qui n’avance pas parce que je suis un excité, elle est dans son droit de de me corriger avec sa canne.
De même que je suis dans mon droit d’arrêter ma voiture pour aller castagner l’abruti qui klaxonne depuis 2 minutes derrière moi et fait des broums broums, car il ne me veut clairement pas du bien. Et il a besoin d’apprendre que quand on n’est pas patient les choses peuvent mal tourner. Et donc d’apprendre les bénéfices de la patience, du self-Control et de la civilisation qui jusqu’ici le protégeait de ses ignominies, c’est une leçon qu’il ne peut pas apprendre jusqu’à ce que son comportement soit sanctionné…
C’est la même chose avec les voyous, vous n’avez pas la volonté de les mettre en prison parce que vous les détestez, simplement parce que leur comportement n’est pas moralement acceptable. C’est ainsi que vous me verrez parfois dire leurs 4 vérités à des gens qui agissent mal, du prof qui se moque de ses élèves, aux types qui gèrent mon logiciel comptable, il y a des façons d’agir et d’autres pas et je les mettrais en évidence qu’importe les conséquences pour moi.
Je ne fais pas parti de ceux qui brutalise les autres ou cédent à la colère. En revanche, je rappelle toujours la justesse de caractère ou la bienséance aux autres. Ainsi si quelqu’un me parle mal sur les réseaux, je vais lui indiquer que ses mots sont indignes et je ne poursuivrait pas le débat, car ce qui devait être dit l’a été, tout le reste ne serait qu’un dialogue de sourds mélé d’impatiences des réponses afin de mieux les démonter, ce qui n’a en réalité peu d’intérêt, et que donner de l’importance à un infame de caractère n’est pas digne des grands.
Vivre le moment présent est l’un des concepts les plus utilisés dans le développement personnel. On l’appelle aussi l’ici et maintenant. Et l’on pourrait aussi l’apparenter au lâcher-prise qui appartient à la même famille d’idées.
Ce concept suppose que le seul instant qui compte pour être aligné avec nos vies, c’est le moment présent, il est donc essentiel de se concentrer sur le présent pour profiter du véritable pouvoir du moment présent.
En effet, si on ne se préoccupe plus de nos blessures du passé (ou de nos succès), et si l’on ne s’inquiète plus du futur, alors on peut être entièrement disponible pour ce qui compte dans le présent.
D’accord Renaud, mais comment rester focalisé dans le présent?
il y a trois voies possibles :
- Soit en prenant l’habitude de vous infliger des séances de douleur.
- Soit en changeant les impressions perçues d’une situation.
- Soit en arrêtant de penser et de juger les choses autour de soi.
Ce sont ces variables qui vous aideront à garder pleine conscience du moment présent, être présent et accéder à la sérénité et la paix intérieure.
#1. S’infliger de la douleur de manière constante pour vivre le moment présent
C’est comme quand vous vous donnez un coup de marteau sur le pied. Par expérience, je peux vous dire que ça vous ramène vite dans le présent.
La technique que j’utilise pour vivre le moment présent et revenir dans le présent, c’est d’utiliser un sablier.
Je lance mon sablier de 30 minutes, et je fais les tâches que je sais que j’ai besoin de faire mais que je n’ai pas envie de faire. C’est pour moi ce qui signifie réellement vivre le présent et la meilleure stratégie à mon sens pour rester dans le moment présent.
Le sablier n’agit pas comme un chrono, ou un temps minimum, il est juste là pour mesurer et acter le temps que j’investis dans mon travail et les tâches qui lui sont liées. En réalité, nous ne pouvons pas réellement vivre l’instant présent, uniquement une suite de moments présents qui peuvent compter dans nos vies.
Dans la vie, focalisez-vous sur votre montre si vous n’avez pas de sablier, puis commencez à mesurer le temps par sessions de 15 à 30 minutes que vous passez à faire les choses. Par exemple si vous décidez de passer plus de temps avec votre famille, dites-vous que vous allez y consacrer 15 minutes minimum, puis rajoutez des sessions de 15 minutes autant que vous voulez pour poursuivre votre effort. je parle d’effort car vivre le moment présent, c’est rarement une partie de plaisir, c’est bien pour ça qu’on cherche à se réfugier dans le futur ou vivre dans le passé pour y trouver des promesses de récompenses. Mais à la place on y trouve parfois des regrets, des peurs, de vieilles blessures, de l’anxiété, ou des angoisses.
Vouloir profiter pleinement du moment présent, apprécier l’instant, savourer chaque instant ne peut se faire que si on décide d’en prendre le temps et d’utiliser l’astuce que je vous présente juste en dessous.
#2. Changer votre perception d’une situation pour vivre le moment présent
Le problème avec notre perception des situations, c’est que nous avons pris la mauvaise habitude de les voir quasiment exclusivement sous l’angle du futur, du résultat, de la performance, et non plus sur la façon de vivre pleinement l’instant présent.
On va par exemple :
- Être motivé quasiment uniquement par la récompense à effectuer une tâche.
- Trop nous focaliser sur le temps/la durée que cette tâche va nous prendre à être réalisé.
- Avoir une perception négative d’une tâche ou d’une situation.
Pensez par exemple à l’idée de sortir les poubelles. Ce n’est pas excitant pour nous car ce n’est pas une habitude gratifiante, elle ne semble pas offrir de récompense immédiate. Cela peut être long à faire, et on aimerait faire autre chose à la place que de mettre les mains dans les ordures.
Maintenant si l’on change notre perception de la situation, cette activité peu gratifiante peut devenir gratifiante dans le moment présent. Si on décide de commencer à prendre du plaisir à faire cette activité.
Vous pouvez changer votre perception d’une situation et vivre le moment présent, en jouant sur 3 éléments :
- La récompense.
- La durée.
- L’image que vous vous donnez.
Voyons ce que ça peut donner dans cet exemple :
- Récompense : Je contribue au bon hygiène de ma maison.
- Durée : Le temps nécessaire pour sortir les poubelles est un temps agréable pour moi.
- Perception : Je prends du plaisir à faire ce que les autres n’ont pas envie de faire.
Et voilà! Grâce à 3 reformulations de vos pensées, vous venez de changer votre vision d’une tâche et vous recentrer dans le présent.
Au final, vous n’avez pas besoin de faire plus que ça pour revenir dans le moment présent. Faites cet exercice à chaque fois que vous vous êtes perdu ou que vous vous sentez troublé dans votre quotidien. Quand vous vous sentez mal, ou commencez à avoir une faible estime de vous-même, il est fort probable que vous soyez en train de vous projeter dans des situations du passé ou un futur hypothétique.
Nous nous réfugions dans le passé ou le futur pour trouver de la gratification, du réconfort ou des échappatoires quand vivre le moment présent devient difficile. Mais cela à souvent l’effet inverse puisque cela nous remémore de mauvais souvenirs ou nous rend anxieux ou stressé par rapport à ce qui va se passer dans le futur. Alors que le seul moment du bonheur possible, c’est le moment présent.
N’hésitez donc pas à répéter cet exercice plusieurs fois sur une feuille, si vous perdez de vue l’essentiel durant votre journée. Vous retrouverez ainsi le plaisir à faire ce que vous savez faire dans le moment présent, et vous pourrez vous focaliser sur l’essentiel pour être plus productif et mener à bien les actions dans le présent qui seront nécessaires pour donner vie à un futur plus radieux pour vous. Aussi bien sur le plan individuel que dans votre carrière.
#3. Arrêtez de juger, d’avoir une opinion, de répondre, ou d’analyser les choses pour vivre dans le moment présent
Cette astuce pourrait se résumer par : « n’allumez pas la TV, ne lisez plus et bouchez-vous les oreilles ». Pourquoi ça? Dans notre société, on sous-estime franchement l’effet des médias, et quand je dis médias, je l’étends même au cinéma. Car aucun film, aucun reportage, aucun livre, aucune conversation dans la rue n’est neutre.
Toutes les personnes font passer leurs idées dans leur travail ou ce qu’ils disent, nous abordons tous un projet ou une conversation avec un angle, même lorsqu’on prétend le faire avec neutralité. Et si la lecture, ou les médias en soit ne sont pas des problèmes, le problème général c’est qu’en plus d’être nombreux, ils nous poussent à nous positionner et à réagir sur plein de sujets.
- L’action du gouvernement.
- Le crane rasé de Britney.
- Le combo homosexualité, racisme, parité, véganisme, violence policière, etc.
- La théorie de l’évolution.
Bref, individuellement ces sujets méritent d’être abordés, mais uniquement si vous travaillez dessus toute l’année. Pourquoi le citoyen lambda aurait-il par exemple besoin d’entendre parler d’économie ou du cac 40 chaque semaine, s’il n’en a aucune notion? je vais même vous dire, il s’en bat les c… du moment que sa survie ou son niveau de gratification n’est pas en jeu, par exemple jusqu’à ce qu’il soit payé moins et que le job devienne plus compliqué qu’avant. Quel travailleur s’est déjà mis dans les bottes d’un patron du cac 40? Et quel patron du cac 40 dans celles de ses travailleurs? Bref, la vraie empathie n’existe pas vraiment dans la réalité, particulièrement dans une société individualiste.
C’est typiquement ce genre de situation que nous vivons dans les médias, nous sommes abreuvé d’informations qui ne nous apporteront pas grand-chose pour vivre le moment présent car elles nous projettent dans des réalités et dans des problématiques qui ne sont pas les nôtres et qui ne correspondent rarement à la réalité de notre quotidien.
Croyez-vous qu’il est important de se positionner pour savoir si un ministre peut se faire des orgies de homard ou rouler en 4×4? Je ne sais pas vous mais moi, j’ai d’autres choses à faire… Que ce soit bien, éthique ou non… C’est bien de le faire mais pour ceux dont c’est le métier de faire sauter les autres du pouvoir. Est-ce que je vais dire au garagiste comment il doit s’occuper des bagnoles dans son garage? Qui le fait d’ailleurs? Vivre le moment présent ça commence par là.
A un niveau plus local, cette règle s’applique aussi dans la façon dont vous jugez les autres, à quoi ça sert d’avoir une opinion sur des personnes que vous avez croisé 2 fois dans votre vie? A quoi ça sert d’avoir une opinion sur vous-même ou sur votre travail?
Débranchez le cerveau, utilisez « le mode Forrest Gump », arrêtez de penser ou de vous souciez de l’opinion que les gens ont de vous et courez vers vos objectif sans savoir quand vous allez vous devoir vous arrêter, ni même savoir pourquoi vous courez. Forrest gump entreprend une course à travers les Etats-Unis pendant 3 ans, 2 mois, 14 jours et 16 heures (soit 1169 jours). Sans le vouloir, il est réjoint par des milliers de personnes et devient un phénomène national. C’est à l’image de la vie, nous n’allons pas toujours vivre de bons moments, mais nous avons la capacité d’agir pour rester présent. En courant ou en faisant autre chose.
On inspire par l’action, toutes les pensées qui proviennent des autres et de nous-même ne sont que du blabla mental provenant de la zone de confort des autres, ou de notre petite voix qui vous suggère d’abandonner et qui veut des récompenses rapidement sans souffrir (notre ego).
Le monde se fiche de votre opinion ou de vos arguments, il n’en a même pas besoin pour avancer. Chacun croit ce qu’il a envie de croire. Ce qui compte c’est ce qu’on fait dans le moment présent pour marcher vers un objectif! Et la seule façon de faire ça c’est de déconnecter son cerveau de toutes les pensées qui ne sont pas là pour vivre pleinement le moment présent et montrer de la gratitude d’être en vie (combien de personnes passent leur temps à se plaindre du présent autour de vous?).
Vivre dans le moment présent cela consiste donc simplement à savoir lesquelles parmi nos pensées, nos émotions, nos sensations appartiennent au passé, à nos projections du futur ou une réalité qui n’existe que dans nos têtes pour mieux accepter la réalité telle qu’elle est, respirer, et enfin, soit vivre notre vie pleinement, soit pouvoir y faire les changements qui s’imposent.
La gratification instantanée peut changer votre destinée
Les être humains sont programmés pour vouloir des choses positives instantanément. On appelle ce phénomène le désir, ou la volonté. Et c’est une force très puissante qui nous fait bouger.
Cette simple image a le pouvoir de provoquer en vous une réaction orgasmique. Vous avez maintenant besoin d’une grosse dose de sucre pour « jouir instantanément » et vous sentir bien.
Le marketing est souvent accusé de créer des désirs artificiels pour pousser les gens à la consommation. Mais c’est faux, ce n’est pas le marketing qui créé ce besoin de gratification instantanée. C’est le manque d’auto-discipline des consommateurs.
Bien sur si je vous enferme dans une pâtisserie, votre volonté va forcement céder… Mais ce n’est pas le pâtissier qui vous amène devant ou à l’intérieur de sa pâtisserie, c’est votre désir inconscient de gratification instantanée…
La gratification instantanée est un besoin psychologique ancré en nous
La gratification instantanée c’est le désir d’expérimenter une sensation de plaisir sans délais. Vous voulez quelque chose et vous la voulez maintenant.
Typiquement les produits addictifs comme l’alcool, la cigarette, la télévision, les jeux vidéos fonctionnent sur ce modèle. Mais cela vaux aussi la « junkie food », l’achat de vêtement, le cinéma, et même plus surprenant l’achat d’une maison, un mariage et plus encore…
Il est rare qu’on achète quelque chose, ou que l’on fasse quelque chose dont on a vraiment besoin… Derrière tous nos désir d’achats, et nos actions se cache le désir de gratification instantanée.
On achète ou échange « des shoots d’émotions et de plaisir ».
Dans notre société moderne, on nous pousse à agir selon le principe de recherche du plaisir. Cette recherche du plaisir c’est la force inconsciente qui commande nos actions, et notre motivation. Il peut s’agir de la recherche d’un air plus pur, du soleil, de satisfaire sa faim. Mais cela peu être aussi complexe que le besoin de voir le nouvel épisode de game of thrones (c’est ma petite gratification du début de semaine), ou l’achat d’un smartphone.
Si nous n’avons pas notre dose de gratification personnelle, nous nous sentons anxieux et stressé. Une frustration due à un manque de gratification personnelle peut même conduire à un état de colère ou de dépression important.
Facebook et les réseaux sociaux c’est pour les junkies de la gratification instantanée :p
Toutes les formes de gratification personnelles ne sont pas mauvaises. En fait c’est comme tout dans la vie… C’est l’abus de quelque chose qui devient négatif, l’abus d’excitant, l’abus de sport, l’abus de sexe, l’abus de jeu, l’abus de junk food ou de nourriture saine (si si), l’abus de savoir, l’abus de religion, l’abus de connerie, etc.
Et en soit, il n’y a rien de mal à rechercher le plaisir plutôt que la souffrance. Simplement il faut un équilibre. Si vous ne faites que rechercher le plaisir vous ne ferez jamais progresser votre vie dans le bon sens, et cela va comme 9 personnes sur 10 vous conduire à la procrastination. Et à l’inverse si vous ne cherchez que la souffrance en croyant bien faire, vous allez vous auto détruire, et vous ne verrez pas non plus les choses dans leur ensemble…
Par exemple, les réseaux sociaux agissent comme des distributeurs de drogues, lorsque vous postez quelque chose à la recherche de like, ou de retweet vous recherchez une gratification instantané, et plus vous obtenez de réactions, plus la dose est bonne :p
Contrairement à un auteur qui écrirait un livre et verrait les résultats de son travail des mois plus tard, vous avez la récompense immédiatement…
Les gens savent déjà ce qu’ils doivent faire mais n’ont pas la discipline pour le faire
Si vous voulez fidéliser une audience, la recette est simple, il suffit de communiquer souvent, en l’inondant de choses qui va lui donner du plaisir instantané, quitte à proposer des choses de mauvaises qualités.
C’est pour ça que les comiques, les chanteurs ou le bullshit seront plus partagés que la personne qui va faire une conférence sur le recyclage des ordures ou sur la façon concrète de sauver la planète du réchauffement climatique (la gratification est beaucoup plus immédiate).
Même chose pour les articles (ou émissions) à scandales, les vidéos de sport extrême, ou les vidéos à buzz, etc, cela provoque une émotion rapide, et la dose arrive plus vite…
Il est plus facile d’aller récupérer une dose de gratification personnelle sur facebook en postant un truc ou de faire le malin sur une vidéo de quelqu’un que d’aller courir pendant 1 heures. Comme il est plus facile de rester ancré dans ses vieux modèles de société ou d’économies parce qu’ils nous rassurent.
Mais si vous voulez avancer dans votre business, ou dans votre marketing. Commencez à penser différemment… Adoptez le principe, je m’inflige 80% de douleur, et je me récompense 20% du reste du temps.
Par exemple, si comme moi, vous aimez écrire et que vous le faites à 80% du temps. Vous allez délaisser d’autres éléments importants comme la vente, ou le positionnement de votre marque/entreprise, et ça ce n’est pas bon du tout….
Parce que…
- Que doit faire un business? (Faire de gros volumes de vente)
- Que doit faire un champion? (Donner le meilleur de soi, devenir performant, devenir un monstre de sa discipline)
Si ça ne marche pas pour vous actuellement, il y a de fortes chances qu’en ce moment, vous faites passer votre recherche de gratification personnelle avant ce que vous devez réellement faire pour atteindre une gratification à long terme. Même si en réalité vous savez déjà ce que vous devez faire pour atteindre votre objectif. Et ça même de manière inconsciente…
Ce que je vous propose de faire dès maintenant c’est de vous poser la question pour chacune des actions que vous faites dans votre démarche marketing, business, ou même dans votre vie.
Est-ce que je suis en train de faire ça parce que ça me rassure? parce que j’y prend du plaisir? Ou est-ce que cela fait avancer mon objectif?
La frontière est mince… Et il faut apprendre à la détecter. Par exemple on peut penser que pour un sportif, l’entrainement peu importe sa forme est une chose bénéfique, mais est-ce vraiment le but du sportif de se renforcer physiquement ou mentalement? Son objectif ne serait t’il pas plutôt de devenir le meilleur, ou de tout gagner?
Dans ce cas, pour faire progresser cet objectif, il vaux mieux participer à énormément de compétitions pour avancer, et voir l’entrainement comme un moment de gratification personnelle, de récompense ou d’amusement pour soi. A force d’accomplir des objectifs difficile, vous vous rendrez compte que la récompense est souvent le chemin lui-même et que c’est sur le chemin que l’on prend du plaisir, pas ensuite.
Agassi dans sa biographie, raconte que gagner un grand chelem à changé sa vie, mais que l’instant est si fugace, que dès la semaine suivante vous êtes déjà en manque de gratification instantanée…
Et par rapport marketing et le business alors comment utiliser la gratification instantanée?
Vous voulez faire des ventes? Vendez à chaque instant et oubliez le reste, même si ça vous semble pertinent pour votre business…
Vous voulez qu’on porte vos chaussures? Faites les adopter et porter à tout le monde sans relâche.
Vous voulez attirer l’attention des clients potentiels? Montrez leur la gratification personnelle qu’ils pourront obtenir à chaque instant en vous soutenant, ou en achetant vos produits/services. A travers vos images, vos vidéos, votre façon de communiquer.
Quelle est la dose de plaisir, le petit shoot que vous pouvez leur apporter? Pensez à cela à chaque fois que vous publiez ou communiquez quelque chose à votre audience cible. Qu’est-ce que mes mots, mes images sont en train d’offrir en terme de gratification instantanée?
Et pour le mot de la fin, lorsque quelqu’un vous pourrira. Sachez aussi que cette personne cherchera une forme de gratification instantanée de cette manière. Cela explique aussi pourquoi il y a sur le web beaucoup plus de commentaires négatifs que de commentaires positifs sur les sujets polémiques. Car la gratification liée au plaisir de cracher sur quelqu’un est plus jouissive/forte/immédiate que celle de le féliciter ou l’encourager dépend de la réaction de l’autre.
D’ailleurs vous avez du le remarquer, même dans la plupart des commentaires positifs, la plupart des gens parlent d’eux même en recherchant eux aussi une gratification.
« Moi ça fait 10 ans que j’utilise ce produit et je dois dire que…. »
Et lorsqu’on partage quelque chose à un ami? N’est-ce pas pour se faire gratifier de quelque chose auprès de lui?
Voilà vous savez tout et vous pouvez désormais changer votre vie à jamais en maîtrisant le phénomène de gratification instantanée…
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🧪 Les formations et livres pour aller plus loin
- Les livres de développement personnel de Renaud.
- Formation : Penser en système.
- Formation : Penser comme un(e) champion(ne).
Guide(s) complémentaire : Philosophies du monde d’hier et d’aujourd’hui.



















































































